L’Eglise a une partie visible, sur cette terre, et une partie invisible, dans le ciel. Et c’est l’ensemble des saints, de la terre et du ciel, qui forment l’Eglise.
|
Eglise triomphante |
Je précise, au passage, que c’est volontairement que je parle de saints, non seulement pour les saints du Paradis, mais aussi pour les baptisés sur cette terre. Car nous n’avons pas seulement à devenir des saints ; nous le sommes déjà, puisque nous participons aux choses saintes, à commencer par les sacrements : saint Paul, lorsqu’il écrivait aux premiers chrétiens, leur disait souvent: « Aux saints qui sont à Rome, aux saints qui sont à Corinthe, etc. »
Mais, naturellement, nous ne serons « définitivement » saints que lorsque nous serons morts, puisque, jusqu’au jour de notre mort, nous avons toujours la possibilité de nous convertir ou, au contraire, de rejeter l’amour de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’Eglise ne canonise pas les gens de leur vivant, même si leur vie est édifiante.
|
Eglise souffrante |
Mais revenons à l’Eglise.
Elle comprend trois parties :
l’Eglise du Paradis souvent appelée " Eglise triomphante " ;
Les âmes du Purgatoire ou " Eglise souffrante " qui attendent d’entrer au Paradis ;
et l’Eglise de la terre qui est la dernière, dite " Eglise militante ", la nôtre.
L’Eglise militante est donc l’Eglise présente sur cette terre. On la dit militante, parce qu’elle est l’Eglise de ceux qui « mènent le bon combat », comme dit saint Paul.
Nous sommes les seuls membres de l’Eglise à être encore engagés dans l’histoire et donc à devoir « nous battre » pour rester fidèles à notre vocation à la sainteté.
Mais nous prions aussi pour alléger les souffrances des âmes du Purgatoire et nous comptons sur les mérites et l’intercession des saints du Paradis. C’est cela la communion des saints.