De 39 % en 1969, le nombre de Français favorables à la peine de mort a grimpé à 56 % en 1976 puis 63 % en 1981.
D'après un sondage réalisé en septembre 2006 par TNS-SOFRES, 42 % des Français sont favorables au rétablissement de la peine de mort. Ce chiffre atteint jusqu'à 80 % chez les sympathisants du FN, 60 % à l'UMP, 30 % au PS et 29 % au PCF.
À peine trois mois après que ce sondage eut été fait à l'occasion de l'anniversaire des vingt-cinq ans de l'abolition de la peine de mort, 58 % des Français se disaient favorables à l'exécution de Saddam Hussein.
Comme tout sondage sur un sujet de société aussi sensible, l'opinion publique (et dans ce cas l'opinion française) est assez changeante en fonction de l'actualité. Les différents sondages réalisés au cours de l'Histoire ont montré que lors de crimes odieux (particulièrement lorsqu'ils touchent des enfants), l'opinion peut vite revenir à une majorité pour le rétablissement de la peine capitale.
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La question théorique ou strictement politique n’est pas notre préoccupation ici. Qu’en est-il d’un point de vue chrétien ? Vous trouverez la position exacte de l’Église sur la peine de mort dans le Catéchisme (nn. 2266-2267).
Le dictionnaire définit l’assassinat comme « l’action de tuer injustement » et le Code pénal dit : « Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre… le meurtre commis avec préméditation ou guet-apens constitue un assassinat. » (art. 221-1 et 3).
Toute communauté humaine possède le droit de s’organiser, de se donner des lois et de sanctionner ces lois de punitions adaptées. La peine de mort a fait partie, jusqu’à une période récente, de l’arsenal répressif normal des sociétés. L’Église a reconnu à la société le droit de donner la mort en « cas d’absolu nécessité » pour se protéger et protéger ses membres. Elle lui reconnaît d’ailleurs aussi le droit de donner la mort dans le cas d’une guerre juste.
Dans le cadre légal, la peine de mort, infligée selon les lois justes de la société, et non selon la volonté d’un ou plusieurs individus, pour des motifs injustes, n’est donc pas un assassinat.
On sent bien une réticence dans la pensée actuelle de l’Église pour un tel châtiment. La mort de Notre Seigneur comme un condamné à mort, la conversion du Bon Larron, la foi en la possibilité du rachat de tout homme, sont autant de raisons de ne pas l’aimer.
Pour autant, l’exclure absolument relève souvent non d’un authentique miséricorde pour le pécheur, mais d’une sorte d’irresponsabilité sociale et de naïveté également fort dangereuse pour la société.
Enfin, ce qui rend les choses dramatiques et manifeste la confusion de notre société, c’est que la définition donnée plus haut s’applique parfaitement à … l’avortement, et que personne ne veut l’admettre.
Dans l’esprit de nos concitoyens, la vie d’un criminel multirécidiviste vaut plus que celle d’un enfant à naître.
Allez comprendre !
(Article de Monsieur l'Abbé Hervé Courcelle Labrousse sur son blog Réponses Catholiques)
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Personnellement, je suis pour la peine de mort des assassins et violeurs d'enfant ou des personnes fragiles et agées, surtout, surtout des récidivistes. Ce sont des êtres malfaisants qui n'ont pas leur place dans la société. Tuer gratuitement, pour le plaisir, par folie, pour de l'argent, pour supprimer le témoin d'un viol est absolument inadmissible et la société doit prendre toutes les mesures pour protéger les citoyens de ces prédateurs. En se mettant hors la loi, ces individus se sont mis également à l'écart de la société des hommes et se sont rapproché de la société des fauves ! Et un animal furieux et dangereux, on le supprime !Peine de mort pour les prédateurs criminels qui commettent le mal et suppriment la vie des autres, oui. Je considère en effet que personne n'a le droit d'attenter à la vie de ses semblables. La vie est sacrée. C'est pourquoi je m'oppose violemment à toute loi qui s'attacherait à permettre la mort d'innocent, comme l'avortement, le pire crime, et l'euthanasie.
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