Aujourd'hui sur mon blog je veux rendre hommage à Tom Dooley, un jeune médecin américain dont j'avais lu la biographie lorsque j'étais tout juste adolescente. Son livre "Le journal du docteur Tom Dooley" m'avait tout à la fois, enthousiasmée, car c'était un vibrant appel (et à réel modèle proposé !) à aider les plus démunis, et désespérée car à 16 ou 17 ans je ne savais vraiment pas ce que je pouvais faire d'utile à mon humble niveau !
A la suite de cette lecture, je me cantonnais à installer des "cartons" à la porte de l'église, la nuit de Noël, avec des affichettes explicatives disant qu'il fallait aider l'asie du sud est (je n'ai jamais rien récolté), à faire des sanwiches à un pauvre hère qui passait tout les jours devant la maison (il le jetait dans le ruisseau préférant des "sous"), à parler autour de moi de la mauvaise répartition des richesses du monde (me faisant régulièrement traiter de "bonne soeur") ...
Voici donc un résumé de la biographie de Thomas DOOLEY née en 1927, mort d'un cancer en 1961.
Thomas Anthony Dooley est né le 17 Janvier 1927 à St. Louis, Missouri, fils de Thomas A. Dooley, II et Agnès Dooley. Il fait ses études à l’Université Notre-Dame. Plus tard, en 1944, il rejoint la marine américaine en tant que corpsman médical. En Juillet 1946, il s’enrôle dans la Marine jusqu'en 1950. En 1953, il est diplômé de l'Ecole Saint-Louis University Medical et sort avec un doctorat en médecine. vers le Sud Vietnam. Il fait alors un stage médical avec la marine américaine. En 1954 et 1955, il aide au "passage à la liberté" des nombreux réfugiés venant du Nord Vietnam
Après son retour aux Etats-Unis en Novembre 1955, il publie un premier livre, « Délivre nous du mal », racontant son expérience au Vietnam. En 1956, il démissionne (est démissionné ?) de la Marine.
De 1956 à Octobre 1957, il utilise l'argent qu'il a reçu de la vente de son livre pour revenir à l'Asie du Sud et établir un hôpital au Laos. Puis il écrit un autre livre sur ses expériences.
Il retourna en Amérique en 1957 et recherche du personnel pour l’aider dans son hôpital mais aussi pour former les villageois asiatiques au fonctionnement des hôpitaux et des soins pour leur propre peuple. En 1958, il retourne au Laos avec ses assistants.
Le 21 août 1959, il revient au États-Unis tandis que ses assistants et vingt-sept étudiants laotiens restés au Laos font fonctionner l'hôpital.
Le 27 août 1959, Tom Dooley subit une chirurgie thoracique pour un mélanome malin au « Memorial Hospital » de New York. Ses trois heures d’opération sont filmées et télévisées par la Columbia Broadcasting System. Avant de retourner au Laos, il fait une tournée de conférences donnant quarante-huit discours dans trente-sept villes américaines différentes en 41 jours, afin de répandre plus d'informations sur son travail et recueillir plus d'argent et de fournitures. Il retourne au Laos en Décembre 1959.
Il ls ont brûlé la Montagne ». publie son troisième livre d’expériences en 1960 intitulé « La nuit où iA cette époque, i faire des conférences afin de recueillir plus d'argent pour ses hôpitaux. Il ouvre un nouvel hôpital à Ban Houei Sai au Laos. l voyage beaucoup entre le Laos et l'Amérique pour
En Décembre, Tom Dooley est admis à l'hôpital de Hong Kong, puis envoyé à l'hôpital Mémorial à New York parce que son cancer s'est propagé, ses poumons, le foie, la rate, le cœur et le cerveau sont atteints.
Tom Dooley décède le 18 Janvier 1961, au lendemain de son trente-quatrième anniversaire. Ses funérailles ont lieu le 23 Janvier 1961, à la cathédrale Saint-Louis. Il est enterré dans le cimetière du Calvaire à Saint-Louis.
Après la mort de Tom Dooley, beaucoup de ses partisans demandent à l'Église catholique romaine de le reconnaitre comme saint. Les Pères Oblats demandent au père Maynard Kegler, un ami de Dooley qu’il avait rencontré sur une de ses tournées de conférences, de compiler et de présenter des documents à la Sacrée Congrégation pour la Cause des Saints à Rome. Au premier stade, la recherche d’une grande quantité de documents a été nécessaire pour retracer la vie de Tom Dooley concernant ses activités et ses sentiments religieux pour justifier son mérite de la canonisation à la sainteté. Le processus nécessaire exemples de miracles. Le processus de canonisation prend du temps, mais Kegler avait le soutien de nombreuses personnes à travers le monde.
Lors des recherches, Kegler découvre près de 500 fichiers de la CIA qui montrent que le docteur Dooley avait fourni des informations sur les sentiments des villageois et les mouvements de troupes autour de son hôpital au Laos dans les années 1950. Dans ces années là, la CIA faisait tout pour protéger le monde libre du communisme. Beaucoup d'adeptes du docteur Dooley ont interpreté cela comme un devoir patriotique. Cependant, dans une lettre à sa mère, le docteur Dooley a nié son implication dans un travail d'espionnage au Laos.
Bien que cette information puisse avoir eu un aspect négatif sur la cause Dooley, Kegler a pensé que cela pouvait malgré tout aider sa Cause. Mais malgré tous les efforts, finalement la cause de canonisation de sainteté pour le docteur Dooley a échoué.
3 commentaires:
Je me souviens d'une chanson "fais ta prière Tom DOOLEY demain tu vas mourir, fais ta prière Tom DOOLEY demain tu dois partir", c'était peut-être de ce Thomas Dooley que parlait cette chanson ?
pas du tout ! il s'agissait là de la chanson d'un très mauvais sujet qui avait fait un crime et fini au bagne...
Malheureusement la renommée des crapules est souvent plus étendue que celle des saints ! Le docteur Dooley n'avait rien à voir avec ce bandit mais la chanson a été reprise par de nombreux chanteurs ou groupes et même par les Compagnons de la Chanson, ce qui la rendit populaire.
merci, je me posais vraiment la question, sachant que celui de la chanson était effectivement un bandit, mais comme aujourd'hui on nous parle de gens "biens" et qui finissent on ne sait trop comment... et voilà ma curiosité a été satisfaite..
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