La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

lundi 26 mars 2012

La faillite du monde

Voici un article d'Yves Ponroy paru dans "Chronique Libre" qui, terrible dans sa précision et sa vérité,  nous met en garde contre le machiavélique monde actuel et ses effets nauséabonds (ce qui signifie que nous ne sommes guère au bout de nos soucis !). Le monde est le domaine du Mal et du Mensonge et nous sommes fétus de paille devant sa puissance....
Il y a pire que la faillite économique qui nous menace, il y a la faillite morale.

samedi 24 mars 2012

"En vain j'interroge en mon ardente plainte...." (*)

Mon blog reste vide.
De quels propos l'alimenter ?
On va dire que j'ai une baisse d'humeur, pour parler de façon mesurée...
Mais quand j'entends tout ce qui se dit, quand je lis tout ce qui ne se dit pas...
quand je vois les uns vivre heureux dans leur petite ignorance et les autres agir librement grâce à l'ignorance des premiers.....
quand j'entends les politiques égrener leurs mensonges en y croyant parfois, et les béotiens les acclamer en se forçant à y croire...
quand je vois l'embarras des responsables devant la multitude de problèmes à régler et le peu d'envie (ou de compétence) qu'ils déploient ....
Une chose me gène, me choque, m'agace : en écoutant la campagne des politicards, jamais je n'entends le nom FRANCE ! Ils parlent d'état républicain, d'unité républicaine, des lois de la république, mais jamais ils ne disent "notre pays", "notre nation", "notre France".... Nous sommes devenus un peuple sans pays, sans passé, sans histoire, sur un territoire qui fait partie de l'Europe mais qui ne possède même plus de nom !
A Dieu vat !
Je ne  peux rien à mon niveau et, de plus, ce qui est écrit se réalisera...
Et aucune couleur n'y changera rien, ni le bleu, ni le rose, ni le vert, ni l'orange...
Comment peut-on penser une seule seconde qu'en votant pour un des candidats en lice, quelqu'il soit, la France retrouvera subitement son prestige, sa force, son rang et surtout sa spécificité ? Il faudra pour cela agir dans un sens bien concret et bien défini ! Il faudra d'abord AIMER la France et les Français, il faudra le BIEN de notre pays et alors sa restauration serait possible...
Mais ce n'est pas encore le cas !
Alors, continuez à regarder la réalité à travers le flou d'un prisme coloré qui donne bonne conscience à tous, messieurs les électeurs, avant de découvrir le noir chaos(**) qui se prépare dans l'avenir....

 (*) Première phrase de Faust de Gounod
(**) Chaos : État vague et vide de la terre avant l'intervention créatrice de Dieu. « En arrachant les choses au chaos originel, le Créateur a assigné à chacune d'elles sa place en un monde ordonné. »Théol. bibl.

jeudi 22 mars 2012

Les graves défaillances de la police française.

Après les effroyables tueries de Montauban et de Toulouse, peut être faudra-t-il  s'interroger sur les mesures qu'il conviendra de prendre demain afin d'éviter un nouveau carnage.....
L'identité du tueur étant connue, il n'est aujourd'hui pas trop tôt pour tirer quelques conclusions. Il est urgent d'en tirer rapidement, car même en cette période de deuil, je pense que les victimes auraient été les premières à vouloir mettre le doigt sur des étonnants dysfonctionnements :

Où est la vraie France ?

 La France s’étend partout où il y a des Français de coeur qui sont unis à Jésus et qui obéissent à Sa volonté.
Et ceux qui ne font pas la volonté de Dieu ne sont pas de vrais Français et où il n’y a pas de véritable Français il n’y a pas de France.
Mais là où est la France, il n’y a aucune frontière qui peut séparer deux Français de cœur, peu importe où ils se trouvent.
Le corps social de la France fut détruit lors de la Révolution française mais son âme indestructible vit toujours, et elle se cherche plusieurs âmes, réunies en un même lieu, qui sont prêtes à se donner totalement à elle afin de reconstituer ici le corps social de la France, soit une Nouvelle-France._
Mais pour être un vrai Français, il faut aimer le Sacré-Cœur de Jésus car la France est le Cœur mystique de Jésus-Christ c’est-à-dire la somme de tout ce que Jésus aime. Par la France, Jésus-Christ fit le don de Son Sacré-Cœur aux hommes et ce Cœur veut régner sur toutes les âmes.
Le Sacré-Cœur veut régner sur la France pour ensuite, par elle, régner sur le monde entier.
Ainsi, en confiant Son royaume aux Français, c’est Son amour qui se propage dans le monde entier.
Ainsi par la France, Jésus attire toutes les âmes vers Lui. Par la France, une âme s’élève vers Dieu. Par la France, une âme s’unit à Jésus. C’est pour cela que le salut provient des Français et de la France. 
Alors, pour que Son règne soit glorieux, il faut que la France soit victorieuse dans nos cœurs. C’est en entrant de cœur dans le royaume béni de Son cœur que nous entrons dans Son Sacré-Cœur. Tout comme le disait fort bien le Comte Maurice d'Andigné : Avant d’être royaliste, je suis catholique et français. Je dirais même que je ne suis royaliste que parce que je suis catholique et français...”

mardi 20 mars 2012

Les anges de la mort d’Amsterdam

Ca m'inquiète cet empressement de légaliser "le droit de mourir de la dignité" comme ils disent, en fait d'euthanasier, ou encore de piquer comme un animal, les gens qui n'ont plus rien à faire sur terre. En Hollande, les choses s'accélèrent : désormais c'est devenu pratique comme une livraison de pizza à domicile : il suffit de téléphoner et une équipe vient chez vous et fait le nécessaire ! Bref il parait qu'ils rendent service ! Moi ce que je crains, c'est qu'un jour quelqu'un de bien intentionné décide que ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue et juge à ma place qu'il est temps que je parte... Car la dignité n'est ce pas aussi de vivre sa vie... jusqu'au bout ?
Ils tournent dans la ville d’Amsterdam, prêts à administrer la mort sur demande. Il s’agit d’unités sanitaires mobiles, composées de médecins et d’infirmières (tous volontaires) disposées à pratiquer l’euthanasie à domicile. Cette initiative controversée qui s’appelle Levenseinde (Fin de Vie) a été introduite en Hollande par la NVVE, Nederlandse Vereniging voor een Vrijwillig Levenseinde, ce qui signifie : association pour une fin volontaire de vie, un groupement qui avec ses 130 000 membres se vante d’être la première organisation d’euthanasie dans le monde.

lundi 19 mars 2012

La Saint Joseph, une fête politiquement incorrecte

C'est une fête politiquement incorrecte parce qu'elle célèbre un père au moment où on a finalement réalisé la «société sans pères» de soixante-huitarde mémoire ; quand pour élever les enfants, il faut un endroit fixe, mais pas un papa fixe, et même parfois deux mamans, les enfants sont plus heureux ; quand le bien-être a rendu inutile la présence du père à la maison ; quand les mères deviennent enceintes sans avoir connu d'homme (et sans aucune sorte d'intervention divine).
C'est une fête politiquement incorrecte parce que Saint-Joseph n'était pas un «mammo» (ndt: forme féminisée de mamma) : il n'a pas abandonné son travail pour s'occuper de couches et de tétées mais il a continué à travailler pour entretenir sa famille. Pour dire les choses, il devait vraiment être un père à l'ancienne, parce qu'il a éduqué Jésus, selon la devise «Apprend l'art et mets-le de côté»: apprends un métier, ensuite peut-être tu seras le Messie et tu n'en auras pas besoin, mais en attendant ...

samedi 17 mars 2012

Shahbaz Batthi fut « un authentique témoin de la foi »

Faisant écho, en quelque sorte, à la demande de nombreux catholiques pakistanais qu’on ouvre le procès en canonisation de Shahbaz Batthi, assassiné voici un an, le cardinal français Jean-Louis Tauran a publiquement qualifié hier « d’authentique témoin de la foi » l’ancien ministre des minorités du Pakistan.
Une dépêche de l’Agence Fides nous le précise. D.H.
« La vie de Shahbaz Bhatti a été un sacrifice offert à Dieu. Bhatti a été un authentique témoin de la foi qui a rappelé au monde entier le sens profond de l’exercice de la fonction gouvernementale, qui est celui de servir son prochain » : c’est ce qu’a déclaré S.Ém. le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux en évoquant la figure de Shahbaz Bhatti, le ministre catholique chargé des minorités tué voici un an à Islamabad.

vendredi 16 mars 2012

1788/2012 : Sommes-nous à la veille d'une nouvelle Révolution française?

Les amateurs d’histoire s’amuseront à relever les étranges similitudes entre la France d’aujourd’hui et celle des années 1780.
Il suffit de lire la Théorie de l’impôt publiée en 1760 par le vicomte Mirabeau, père du Mirabeau qui fit la Révolution, pour comprendre que, dès cette époque, nombreux étaient les Français qui se plaignaient d’être « étouffés sous tant d’entraves d’un fisc usuraire et ruineux » (page 65 de l’édition originale).
On pourrait d’ailleurs prendre plaisir à comparer les débats sur l’impôt d’aujourd’hui avec ceux de cette époque. Alors que l’excellent Thomas Piketty a plaidé, début 2011, Pour une révolution fiscale fondée sur un impôt universel et proportionnel, le vicomte Mirabeau parlait pour sa part du salaire des fonctionnaires comme d’une « subsistance » qui « doit être fournie par l’universalité des sujets, puisqu’elle est employée au service de tous » (page 48 de la Théorie de l’impôt).

jeudi 15 mars 2012

Cérémonies de tonsure et d'ordres mineurs conférés par Mgr Tissier de Mallerais


Samedi 3 mars 2012, au séminaire international Saint-Pie X d'Ecône, Son Excellence Mgr Bernard Tissier de Mallerais, au cours de la messe pontificale, a donné la tonsure à 17 séminaristes de deuxième année et conféré les premiers ordres mineurs à 12 séminaristes de troisième année.
Lors de cette belle et solennelle cérémonie, célébrée en l'église du Séminaire, Son Excellence a expliqué que, par la tonsure, les séminaristes rentraient dans le «clergé», choisis par Dieu pour devenir un jour des prêtres. Ces hommes appelés par Dieu ont en même temps choisi Dieu comme leur seul héritage. 
Après avoir donné la tonsure, Son Excellence a conféré les ordres mineurs :
- le Portier a la tâche d'ouvrir et de fermer les portes de l'église et de veiller à la sainteté du lieu de culte; il est également responsable de la convocation, en sonnant la cloche, d'appeler les fidèles aux fonctions divines.
- Le lecteur lit les lectures de l'Ancien Testament en public : de cette manière, il commence à exercer le rôle sacerdotal de l'enseignement.
« Le portier devait garder l'église jour et nuit, avoir soin que rien ne s'y perde ; ouvrir et fermer l'église et la sacristie ; avoir soin de la propreté et de la décoration de l'église ; sonner les cloches pour indiquer les heures des différentes prières ; faire tenir chacun en son rang et faire observer le silence et la modestie ; empêcher les infidèles d'entrer dans l'église, troubler les offices, profaner les mystères ; ouvrir le livre à celui qui prêche. »
La cérémonie, qui a duré trois heures, a finalement pris fin par une procession des séminaristes à la sortie de l'église, où, comme d'habitude, au pied de la statue de Saint-Pie X, était prise une photo souvenir.

mercredi 14 mars 2012

Le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction

J'ai retenu l'artkicle de Monsieur l'abbé Guillaume Seguin réagissant à la récente et pitoyable émission diffusée sur France 2 concernant le célibat des prêtres :
"Malaise … c’est le mot qui revient sur les lèvres de beaucoup après la récente et pitoyable émission « La vie amoureuse des prêtres » (France 2). [...]

lundi 12 mars 2012

dimanche 11 mars 2012

Commandements de l'Eglise

La situation des divorcés catholiques qui se remarient demeure toujours semblable au sein de l'Eglise catholique, même si l'Eglise conciliaire prétend, sous prétexte d'humanité et de compréhension, qu'il faut assouplir cette règle.
Aussi, dès qu'un évêque reprécise les commandements et les interdits, il est rare qu'il soit écouté.
Mgr Vitus Huonder défend sa lettre pastorale de Carême dans la presse dominicale. Interviewé dans "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung", l’évêque de Coire estime que : " rendre attentifs les divorcés remariés aux règles fondamentales, c’est justement faire preuve de miséricorde. Il n’est pas seulement de mon droit, mais surtout de mon devoir, de rappeler les règles fondamentales de l’Eglise."
La semaine dernière, l’évêque de Coire a suscité la polémique en soulignant dans sa lettre pastorale de Carême 2012 que les divorcés remariés demeurent exclus des sacrements.
" Outre la communion, ces derniers n’ont pas droit au baptême et à la confirmation, rappelle l’évêque. La confession "pose aussi problème", car il faudrait que les personnes concernées renoncent à leur état de divorcées remariées pour y avoir accès. Les dix commandements n’ont jamais été très aimés, mais ils font partie de l’essence de la doctrine chrétienne. Si l’Eglise catholique se mettait à suivre les tendances de la société, elle ne serait plus que d’un catholicisme relatif " se défend Mgr Huonder.
Pour l’évêque, il faut voir ce rappel des règles comme une aide. Il s’agit d’encourager ces gens à "aller à la rencontre de Dieu et à mûrir par la prière". Il précise encore n’avoir jamais refusé la communion en pleine messe, "pour ne pas mettre la personne mal à l’aise publiquement".
La position de Mgr Huonder ne fait pas, loin de là, l’unanimité dans l’Eglise. Ce dimanche, de nombreux prêtres ont d’ailleurs renoncé à lire sa lettre pastorale.
Selon l’édition du 11 mars du journal argovien "Sonntag", la Conférence des évêques suisses (CES) aurait sévèrement critiqué la position de Mgr Huonder. Une information que le porte-parole de la CES, Walter Müller, a formellement démentie à la Kipa.
(apic/ag/lmd/bal/nd) 

Le véritable amour

L’augmentation des divorces, des séparations, les règlements de compte prenant pour cible les enfants, le mal être des hommes abandonnés, la dépression des femmes seules pour élever leur famille, toutes ces situations sont la résultante d’un manque évident d’amour mais aussi de raison. Car l’amour sans la raison n’est rien d’autre qu’une passade.
Le nécessaire équilibre psychologique que chacun devrait posséder en formant un couple n'est pas quelque chose d'innée. Le passé, l'enfance, le caractère des époux ont priorité sur leur décision de vie à deux et sur leur désir de bonheur.
Or, certaines personnes sont en grande demande d'amour, et ce besoin énorme d'être aimé risque fort de les entrainer dans une spirale de dépendance souvent douloureuse. Cela forme des couples mal assortis, mal compris, ou l’un des conjoints, parfois les deux, deviennent victimes douloureuses de leur passion.
Pourquoi aime-t-on mal, pourquoi supporte-t-on une relation qui nous infantilise, pourquoi nous est-il impossible de quitter un conjoint avec qui la vie est souffrance ? En revenant aux sources du mal aimer, peut être arriverons nous à comprendre le processus de cet engrenage et arriver à libérer ceux qui sont dépendants affectifs. Cet article, un peu long mais complet, apporte des éléments de réponses intéressants.

samedi 10 mars 2012

Un homme avait deux fils

 Le samedi de la 2e semaine de Carême
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
 « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient." Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère.

vendredi 9 mars 2012

L’abjuration ou l’expulsion

Au Laos : Des fonctionnaires locaux veulent faire abjurer les chrétiens
Des fonctionnaires laotiens veulent contraindre, par la menace et les intimidations, des groupes de chrétiens à abjurer leur foi, dénonce Human Rights Watch per Lao Religious Freedom dans une note envoyée à l’agence missionnaire Fides.
Selon l’ONG, ils agissent "en flagrante violation de la Constitution du Laos, qui garantit la liberté de culte".
Le gouvernement laotien continue à affirmer que les citoyens possèdent la liberté de professer la foi de leur choix mais dans la pratique, les chrétiens sont soumis à des interrogatoires, à des mauvais traitements et à des menaces d’expulsion lorsqu’ils exercent le droit, constitutionnellement garanti, de professer leur foi, dénonce HRWLRF.
Dans sa note, l’ONG exhorte le gouvernement du Laos à respecter la Constitution ainsi que la Convention internationale sur les droits civils et politiques qu’il a ratifiée.

ou le destin de la femme ?

DIEU être éternel, saint et parfait, ne fait rien dans le temps qu’en vue de l’éternité, ne fait rien dans l’ordre de la nature qu’Il ne coordonne à l’ordre de la grâce, ne fait rien pour l’homme que pour Se glorifier Lui-même dans l’homme et par l’homme, en l’attirant à Lui, en le comblant de Son amour, et en partageant avec lui Sa propre félicité.
Ainsi, lorsque allant former la femme à l’origine du monde Dieu dit : Il n’est pas bien que l’homme soit seul, faisons lui un aide qui lui ressemble. Par cette grande parole, dont Il voulut faire une loi de l’ordre social, Il établit la femme comme l’AIDE DE L’HOMME, non seulement pour tout ce qui se rapporte à ses besoins matériels, mais aussi, et avant tout, pour tout ce qui se rapporte à ses besoins spirituels.
C’est donc un devoir pour la femme de prendre soin de l’âme de l’homme, de l’édifier par ses exemples, de l’améliorer par ses saintes inspirations, de le sanctifier par ses vertus. Et aider l’homme à faire son salut, c’est la fin principale de la femme, sa mission, son ministère, sa gloire, sa grandeur et sa dignité. Ainsi, la femme a dans les desseins de Dieu  une délégation, je dirais presque une consécration religieuse. C’est en quelque sorte, le prêtre de la famille, comme l’homme en est le roi.
Mais remarquons aussi que les mots : «Il n’est pas bien que l’HOMME soit seul» ont évidemment un sens général, indéterminé, absolu, et que dès lors les mots : «Faisons-lui un aide qui lui ressemble» ont le même sens et qu’ils signifient que Dieu a constitué la femme comme l’aide de l’homme dans tous les états, dans toutes les conditions où il peut se trouver.

jeudi 8 mars 2012

La journée de la femme ? ....

Oui.... Bof.... la journée de la femme ? Autrefois certains peuples célébraient durant une journée la force du soleil ou celle du vent ! Alors... encore une mode qui ne veut rien dire... la femme n'a pas de valeur qu'une journée, non ? elle est élément essentiel, voire le socle, de notre vie terrestre me semble-t-il ! ou bien je n'ai rien compris !!....

mercredi 7 mars 2012

Le désordre de la société provient de celui des familles

Curieusement, dans cette campagne électorale, la famille et les questions d’éthique font l’objet de conceptions assez tranchées qu’il s’agisse du « mariage » homosexuel, de l’euthanasie ou du quotient familial.
Bien sûr, il faut y regarder de plus près –le Diable est dans les détails– et scruter dans le passé récent les coups de canifs à la politique familiale, se méfier des belles promesses et tenter d’apprécier le degré de fiabilité des candidats. [...] Nous voici donc confrontés à de véritables choix de société, autour de questions –on pourrait ajouter la laïcité– essentielles pour les chrétiens. Il semble même qu’il s’agisse d’une des nouveautés de cette élection : l’émergence d’enjeux de civilisation sur lesquels l’Église possède une expertise qu’elle ne peut passer sous silence.
On pourra certes regretter qu’il faille soumettre au vote ce qui relève finalement de principes naturels qui constituent le fondement de la vie en société, comme le mariage entre un homme et une femme. N’y a-t-il pas là une des perversions de la démocratie, celle de faire entrer dans le domaine du relatif et du rapport de forces politique ce qui appartient au patrimoine commun de l’humanité ?
Pour ce qui concerne la famille, on commence à peine à réaliser les méfaits d’une législation qui facilite le divorce et n’encourage pas à l’engagement dans la durée : enfants fragilisés, familles précarisées, surcoûts pour la collectivité... 
Au-delà de ce regard juridique et économique, et en attendant un hypothétique consensus sur ce que doit être une vraie politique familiale, il convient de dire et de montrer la beauté du projet chrétien pour le couple et la famille. Sans fausse gloriole (parce qu’il existe aussi des divorces chez les catholiques) mais avec l’humble conscience de porter un trésor surnaturel qui bénéficie à l’ensemble de la nation, cette famille de familles. Qui dira haut et fort l’apport essentiel des familles nombreuses et unies au bien de notre pays tout entier ?
Comme le soulignait au XVIe siècle une éducatrice hors pair, sainte Angèle Merici : « Le désordre de la société provient de celui des familles ».
Dès lors, le renouveau de la société viendra lui aussi des familles, du moins de celles qui auront réussi malgré tout à tenir le choc de plus de quarante ans de bouleversements. C’est une tâche immense, mais c’est sûrement à ce niveau que se situe leur sainteté.
Article d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne

Prénoms français

Regard croisé sur une famille turque et une famille catho.
Cette dernière livre le choix de ses prénoms juste avant la naissance de ses jumeaux : « Tancrède et Madeleine ». Cela fleure bon la chevalerie et la Comtesse de Ségur. La sage-femme prend note et ne dit rien, mais n’en pense pas moins.
Sitôt sortie dans le couloir, on la voit s’esbaudir et faire la grimace: « Tancrède, ça sort d’où ce prénom ? », et sa copine de pouffer de rire derrière sa main : « Et Madeleine, alors !!! ». Sur le palier, même les aides-soignantes y vont de leur couplet: « Il paraît que les frères et soeur s’appellent Enguerrand, Marguerite et Théophile ! ». Le journaliste prend même le temps d’interroger le grand frère sur les inconvénients de porter un « prénom moche », et notamment celui d’avoir, à l’âge adulte, des difficultés à trouver du travail.
Dans la salle d’à côté, un autre accouchement est imminent. Un maçon turc jovial et terriblement prolixe (il est vrai qu’il parle pour deux car son épouse, explique-t-il, arrivée en 1998, ne connaît toujours pas la langue française) épelle obligeamment : « Notre fille s’appellera Murvvet, comme sa grand-mère. Avec deux v. »
Cette fois, la caméra ne filme aucun commentaire. La sage femme griffonne docilement son dossier sans faire l’ombre d’une remarque et, dans le couloir, personne ne s’étonne. Tout est normal. Comme s’il était entendu dans la France de 2012 que le prénom de Madeleine était un handicap plus lourd à porter que celui de Murvvett."
Monde et Vie

Espèce de réac !

Et si c'était vraiment mieux avant ? Et si cet avant était ce jalon qui nous offre un repaire, un témoin du bonheur ? Comme le point de départ qui permet de s'orienter, comme la norme à atteindre, comme la côte à ne pas dépasser, le point de non-retour, le caillou du petit Poucet, le seuil critique, le Jardin d'Eden ?
Et si aller lentement à cheval valait mieux que de foncer sur les autoroutes et si le granit valait mieux que le béton et si Dante valait mieux que Duras et si la coutume valait mieux que l'article 12 paragraphe 5 alinéa 13 et si le piano valait mieux que la guitare électrique et si être domestique valait mieux qu'être chômeur et si le vousoiement valait mieux que le tutoiement et si le munster valait mieux que la vache qui rit et si monseigneur valait mieux que père évêque et si le mariage valait mieux que l'union libre et si Mantegna valait mieux que Duchamp et si La Fontaine valait mieux que Spirou et si le lin valait mieux que
le nylon et si la vendange à la main valait mieux que la machine et si le trébuchet valait mieux que la bombe à neutrons et si la laine valait mieux que l'amiante et si Charles Quint valait mieux que Staline et si ventre saint gris valait mieux que p... de m... Et si l'or valait mieux que l'action et si Boulle valait mieux qu'Ikea et si le village valait mieux que la banlieue et si le soulier valait mieux que la basket et si la cheminée valait mieux que la télévision et si l'on arrêtait de croire naïvement que le progrès c'est le progrès ?.
Et si la vie valait mieux que survivre ?.....

Le candidat qui aime la France

Nous ne devrions donc pas bouder notre plaisir après avoir vu les images du grand rassemblement public par lequel Nicolas Sarkozy a ouvert sa campagne, le 19 février, à Marseille. Accueilli par une foule brandissant une marée de drapeaux tricolores, il s’est présenté comme le candidat qui « aime la France », devant un panneau géant qui affichait son slogan électoral: « La France forte ».
Le mari de Carla Bruni a même chanté la Marseillaise, son « tube » favori vraisemblablement qu’il connaît par coeur, contrairement à François Hollande. Ah! Le bon apôtre!
Ne venez plus lui parler de l’époque où il a réintégré la France dans le commandement de l’Otan, nous replaçant ainsi dans l’orbite des Etats-Unis : cela appartient au passé, au temps où il était bling-bling.

mardi 6 mars 2012

Huit Français sur dix ont-ils vraiment compris la question ?

La nouvelle société française se mettrait-elle en place tout doucement ? Il est fort problable que dans les quelques vingt années à venir, le mode de vie des français n'aura plus rien à voir avec le mode de vie actuel. Est ce un bien ? Mais alors, pour qui ?
Pas forcément pour nos enfants qui verront parfois leur vie profondément perturbée dès leur plus jeune âge. Du moins, si la loi suit le nouveau sondage IFOP réalisé pour Femme actuelle et Enfant magazine et publié lundi 5 mars 2012 ! En effet, il apparait que plus de huit Français sur dix seraient favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants...).
Est-ce que 8 Français sur 10 veulent vraiment imposer aux enfants les droits de visite des adultes ayant partagé leur vie ?
Un week-end chez mon père, un autre chez ma mère, le troisième chez l’ex de la mère, qui m’a élevé pendant 7 ans, le 4ème chez l’ex de mon père,qui s’est attachée à moi, et comme mon père va bientôt se séparer de son copain, je pense que je devrai aussi bientôt passer des vacances avec cet homme qui a payé la moitié de ma scolarité depuis 2 ans….
Perspective incongrue ? Pas vraiment par les temps qui courent ....
« Le fait qu’un adulte partage la vie d’un enfant ne lui donne pas de droit sur cet enfant », commente Béatrice Bourges. « L’enfant a au contraire besoin que les rôles soient clairement identifiés autour de lui et donner un statut à celui qui vit avec son père ou sa mère ne lui apporte rien, sinon la confusion dans un univers déjà troublé par les séparations » ajoute-t-elle.
d'après Michel Janva sur le Salon Beige

lundi 5 mars 2012

Nobody knows

Je viens de regarder sur ARTE un film délicat et sensible, à la fois doux comme une eau cristalline et effroyablement dur comme une batte de baseball. Il raconte une histoire comme il en arrive quelquefois : abandonnés par leur mère, quatre enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un petit appartement de Tokyo. C'est une sorte de conte à la fois désenchanté et sublime signé Hirokazu Koreeda. La fin est tragique mais le questionnement qui demeure reste, me semble-t-il, celui-ci : quelle confiance peuvent garder envers les adultes des enfants que l'on abandonne ?... Et comment vivront-ils leur âge adulte ? En imitant ou en s'opposant....
À Tokyo, Keiko vit seule avec ses quatre enfants, tous nés de pères différents. Afin d'obtenir un appartement plus spacieux, elle cache au propriétaire l'existence des trois derniers. Les petits, qui ne sont pas scolarisés, tiennent la maison pendant que leur mère travaille. Mais un jour, celle-ci disparaît en leur laissant un peu d'argent...
Inspiré d'un fait réel, le film qui s'étale sur quatre saisons nous plonge dans l'existence chaotique de quatre enfants cruellement livrés à eux-mêmes, mais habités par une rage de vivre déchirante. Akira, l'aîné - joué par le jeune Yûya Yagira, qui a reçu le Prix d'interprétation masculine à Cannes - se mue ainsi en chef de famille, prêt à affronter les affres de la précarité et de la clandestinité pour maintenir sa fratrie à flot.
Au plus près des visages, la caméra navigue dans l'espace feutré de l'appartement pour capter avec une précision documentaire les petits riens du quotidien, qui reviennent comme une litanie réconfortante. Des jeux et des souffrances de ces enfants perdus, Hirokazu Koreeda tire une oeuvre profondément attachante, oscillant délicatement entre comédie et tragédie
Réalisateur et scénariste : Hirokazu Koreeda - Image : Yutaka Yamasaki - Musique : Gontiti
Montage : Hirokazu Koreeda - Acteurs : Yûya Yagira, Ayu Kitaura, Hiei Kimura, Hanae Kan, Momoko Shimizu, Keiko Fukushima.

L’or, le flic des monnaies

Tout le monde est content. Nous avons effacé 100 milliards de dettes que devait la Grèce et nous lui avons prêté 130 milliards supplémentaires pour qu’elles commencent à nous rembourser ce qu’elle nous doit encore.
Voilà une belle politique de Gribouille, vous savez, celui qui se jetait à l’eau quand il pleuvait pour ne pas se mouiller ! Ainsi vont, les démocraties.
Du temps des pharaons, il y avait déjà des périodes de vaches maigres et de vaches grasses. Le pharaon était généralement un homme avisé ; pendant les périodes fastes, lorsque les crues du Nil fécondaient la terre et que les récoltes étaient abondantes, il ordonnait d’en garder une partie qu’il faisait stocker dans des greniers protégés pour survenir aux besoins de sa population en cas d’intempéries et de mauvaises récoltes : Le pharaon savait que « gouverner, c’est prévoir ».

Ne jugez pas

Jésus disait à la foule : " Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » (Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,36-38.)
C'est une chose périlleuse et dangereuse qu'un homme en juge un autre ; chacun doit être attentif à se garder de ce péché.
Car celui qui est la Vérité a dit : « C'est de la mesure avec laquelle vous avez mesuré que l'on se servira pour vous ».
Si tu es grandement miséricordieux, tu trouveras grande miséricorde ; si tu l'es peu, tu n'en trouveras que peu ; si tu es sans miséricorde, tu n'en trouveras pas pour toi-même. On doit éprouver et exercer cette miséricorde intérieurement, dans sa volonté profonde, de telle sorte que l'on ressente une compassion profonde et sincère pour son prochain partout où on le voit souffrir, et que l'on demande à Dieu de tout notre cœur de le consoler.
Si tu peux le secourir extérieurement, par quelque conseil ou quelque don, par des paroles ou par des actes, tu le feras dans la mesure du possible. Si tu ne peux pas faire beaucoup, fais cependant quelque chose, que ce soit une œuvre de miséricorde intérieure ou extérieure : dis-lui au moins une bonne parole. De cette façon, tu t'acquittes de ce que tu lui dois et tu trouveras un Dieu miséricordieux.

samedi 3 mars 2012

Les dangers de l'eugénisme

Didier Sicard, médecin, ancien chef de service de médecine interne de l'hôpital Cochin, professeur émérite à l'Université Paris Descartes, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, actuel président d'honneur, membre du conseil scientifique du Forum européen de bioéthique, déclare à Handicap.fr :
"La naissance est de plus en plus vue à travers une grille de représentations, avec un examen de passage biologique, échographique, génétique et social où chaque épreuve est dotée d'une note éliminatoire... La loi française interdit d'avoir une attitude eugéniste mais la société est impitoyable avec l'enfant handicapé dont elle considère la naissance comme une faute médicale. C'est ce que dit la loi Perruche : l'absence de diagnostic du handicap de l'enfant qui n'a donc pas permis sa destruction est une erreur médicale qui mérite réparation ! Certains de nos juges ont une vision de la normalité humaine qui me parait tragique et continuent, malgré la loi dite « anti Perruche », à demander l'application de cette indemnisation pour les  enfants nés avant 2002 !

Racisme ordinaire

Trois mois après les faits, l’affaire de la footballeuse de Saint-Germain-en-Laye agressée au cours d’un match amical n’est toujours pas terminée.
L’adolescente de 17 ans avait été rouée de coups par l’équipe adverse au terme de la rencontre amicale au Stade Suzanne-Lenglen à Paris (XVe). Si les auteurs des violences ont été sanctionnées par la Ligue de football, la mère de la victime a porté plainte. C'est Gilbert Collard, le très médiatique avocat, qui défend la joueuse du club de Saint-Germain-en-Laye.
Ce jour-là, le samedi 10 décembre au stade Suzanne-Lenglen à Paris (XVe), l’équipe Seizième ES affronte celle du Saint-Germain-en-Laye FC. La victoire revient aux joueuses des Yvelines qui l’emportent 6 buts à 3. Soudain au coup de sifflet final, une bagarre éclate et Noor, une attaquante de Saint-Germain, est violemment agressée par les Parisiennes.

jeudi 1 mars 2012

Commence le mois de Saint Joseph....

Nous recourons à vous dans notre tribulation, ô bienheureux Joseph : et, après avoir imploré le secours de votre sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.
Par l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu ; par l’amour paternel, dont vous avez entouré l’Enfant-Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours, dans nos besoins.Protégez, ô très sage gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ. Préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption, soyez-nous favorable, ô notre très puissant libérateur. Du haut du ciel, assistez-nous dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant-Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu, des embûches de l’ennemi et de toute adversité. Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection, afin que, à votre exemple, et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir, et obtenir la béatitude éternelle. Ainsi soit-il