La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

samedi 27 avril 2013

Je suis contre le mariage des paires (d'hommes ou de femmes)

Enumérons, de manière tout à fait non exhaustive, quelques textes juridiques auxquels cette loi contrevient :
Le « mariage » des paires contrevient aux articles 75 et 144 du code civil sur le mariage qui est exclusivement celui de l’homme et de la femme (pour ne parler que de ces deux articles-là du code civil), à l’article 12 de la convention européenne sur le « mariage de l’homme et de la femme ».
Il s’oppose aussi à l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui pose que le droit répond à l’intérêt général, pas à l’intérêt particulier.
A l’article 34 de notre constitution qui ne permet pas à la loi d’introduire une nouvelle définition du mariage.
Entre beaucoup d’autres textes internationaux, il est contraire à la Charte de l’ONU de 1989 qui insiste sur « l’importance des traditions et des valeurs culturelles de chaque peuple dans la protection et le développement harmonieux de l’enfant. »
Et à la Charte Constitutionnelle de l’environnement, qui manifeste l’inquiétude face à l’ignorance des règles naturelles, et donc du fondement naturel de la famille.
A l’article 7.1 de la déclaration des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 en vertu duquel l’enfant a le droit d’exiger de connaître son père et sa mère et d’être élevé par eux.
Il s’oppose aux décisions du Conseil constitutionnel qui souligne le rôle de la procréation dans le mariage (QPC du 28 janvier 2011), aux arrêts de la Cour de cassation entre autres celui du 13 mai 2007 (le mariage est l’union d’un homme et d’une femme), à un arrêt de la Cour européenne du 24 juin 2010, etc., etc., etc., etc.
Le mariage de l’homme et de la femme est même érigé en principe général du droit par la Cour de Cassation (13 mai 2007).
Quant à la GPA et la PMA qui vont suivre quasi automatiquement, c’est le retour à l’esclavage… en 2013 !
Il s’agit dans la PMA de créer un enfant qui sera sans père, pour qu’il puisse être adopté par la copine de la mère.
Donc trois problèmes :
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- on le prive de père.
- on demande au père biologique de l’abandonner, on le déresponsabilise.
Dans la GPA, il s’agit de fabriquer un enfant sans mère : on demande à la mère porteuse d’abandonner son enfant, afin qu’on puisse le faire adopter par le copain du père.
Donc trois problèmes :
- on fabrique un enfant qui devra exprès être abandonné par sa mère et privé de mère
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- il y a le fait qu’on force la mère à l’abandon. C’est un déni de la mère.
On ne peut pas tolérer cette fabrication d’enfant pour le fournir à l’institution de l’adoption, avec un adoptant désigné d’avance : le copain ou la copine du parent.
L’enfant n’est pas un matériel qu’on fabrique à sa guise ou qu’on fait fabriquer.
On prive volontairement un enfant de sa filiation naturelle. Après avoir lutté contre l’accouchement sous X, bravo.
La biologie n’est certes pas le tout de l’adoption mais on ne peut pas dire qu’elle n’est rien.
On ne peut pas priver exprès un enfant de son père ou de sa mère. L’adoption, c’est donner une famille à un enfant, et pas du tout donner un enfant à une « famille ».
Il faut souligner aussi que l’enfant d’homosexuel n’est absolument pas dépourvu de droits comme on veut nous le faire croire pour nous faire pleurer, car la protection de l’enfant n’est pas liée à la sexualité de son parent…
Ni même le copain du parent homo ! Ce copain sans lien de parenté peut même obtenir la garde de l’enfant en cas de séparation ou de décès. (article 377 du code civil, note 6)
Que les homos vivent comme ils l’entendent, nous n’avons rien contre, mais qu’ils cessent de tripoter le statut de l’enfant, qui n’est ni un droit, ni un substitut à la stérilité. Où sont les droits de l’enfant dans tout cela ? C’est pour cela que cette loi nous atteint tous en atteignant le plus faible.
Cela ne fait pas évoluer le monde, cela le fait régresser. On substitue la parenté sociale à la parenté biologique. Cela devient une parenté d’éducation. Dans ce cas on pourra désormais, comme en Ontario, trouver plus de deux parents à l’enfant. Pourquoi pas quatre ou cinq tant qu’on y est ?Autant dire pas de parents du tout.
Pour conclure, faut-il que la jurisprudence, la doctrine, la loi soient désavoués honteusement pour faire plaisir à 0, 06% de la minorité ?…
Pour qu’ensuite ces paires divorcent tout de suite et que leurs « enfants » nous réclament des comptes sur leur filiation mensongère ? Vous voyez tous les problèmes juridiques qui vont s’abattre sur nous ? Et après le « mariage » pour tous on va autoriser comme en Ontario le multimariage (ou mariage pour trois, quatre personnes ou plus ) ?… Et la polygamie ?…
Ne jouons pas aux apprentis-sorciers. Certains naïfs disent : puisque d’autres pays ont légalisé le mariage homo, faisons-le aussi. » Je réponds à ces gens-là : « vous croyez que c’est un argument ? Alors à voir les nombreux pays qui légitiment les mutilations sexuelles des femmes vous pensez que la France doit aussi les pratiquer ?… »
L’Eglise peut, justement au nom de l’amour, s’opposer au mariage des homos parce qu’il y a une impossibilité tout simplement mécanique dans le mariage de deux hommes ou deux femmes, et ce tout en estimant que nous devons les aimer comme notre prochain et les accueillir.
La loi sur le mariage des paires vient de passer : on n’avait pas d’autres choses, plus sérieuses, à discuter ?
Sophie Durand sur RIPOSTE LAIQUE

jeudi 25 octobre 2012

La foi qui nous rend fort

Voici un beau texte qui nous redit à quel point notre vie sur terre ne peut être qu'abandon dans l'amour de Notre Seigneur Jésus Christ. (Audience générale de Benoit XVI du 25 octobre 2012)
B"La foi est un acte d’abandon libre à Dieu le Père qui nous aime et s’est fait proche de chacun de nous dans son Fils incarné. Elle n’est pas une simple adhésion intellectuelle à des vérités particulières sur Dieu. Elle offre une certitude différente de celle de la technique et de la science. Croire, c’est rencontrer Dieu et s’abandonner à Lui comme un enfant. La foi est d’abord un don surnaturel. Nous ne pouvons pas croire tout seul, sans la grâce de l’Esprit Saint et sans les autres baptisés. La foi est aussi un acte profondément libre et humain qui implique la liberté et l’intelligence. Dans la foi, Dieu nous indique le vrai chemin qui conduit à la vraie liberté, à notre identité humaine, à la véritable joie du cœur et à la paix avec tous. La foi est un acte par lequel notre esprit et notre cœur disent ‘oui’ à Dieu. Ce ‘oui’ transforme la vie, lui donne une plénitude de sens et la renouvelle. Chers amis, laissons-nous saisir par le Christ ! Faisons croître notre foi grâce à une familiarité avec les Saintes Écritures et les Sacrements. Soyons comme des livres ouverts qui racontent l’expérience de notre vie renouvelée dans l’Esprit Saint."

Quand Sylviane Agacinski répond à Famille Chrétienne

Au moment où François Hollande envisage de légaliser le « mariage » homosexuel, la philosophe Sylviane Agacinski – épouse de Lionel Jospin – publie « Femmes entre sexe et genre". Et tord le cou à l"idée reçue que la différence des sexes serait une pure construction sociale. 
** Depuis leur apparition dans le cursus de Sciences-Po en 2011, les « Gender studies » suscitent la controverse. Qu’est-ce qui vous a poussée à entrer dans ce débat ?
Je suis intervenue dans le débat en publiant récemment
Femmes entre sexe et genre, pour dire que la notion de « genre » n’éliminait pas toute considération sur les sexes, contrairement à ce que soutiennent Judith Butler et les théoriciens du « Queer». Or je constate que cette position nuancée et longuement argumentée passe difficilement dans la presse. Quiconque ne dit pas aujourd’hui que tout est construit et artificiel est accusé d’être « naturaliste », de tout réduire à la nature et à la biologie, ce que personne ne dit!
Je ne suis nullement opposée, bien au contraire, aux recherches sur le « genre », à Sciences-Po ou ailleurs. Il y a une construction sociale et une interprétation culturelle de la différence des sexes, comme le montre la diversité des cultures, des institutions, des relations sociales.
** Mais la distinction de sexe au sens strict reste pertinente si l’on considère ce que François Jacob appelle la logique du vivant, car les êtres humains sont des êtres vivants, jusqu’à preuve du contraire.
J’ai le sentiment très net que la différence sexuelle est devenue pour certains un véritable tabou, un sujet interdit. Au lieu d’une réflexion philosophique et anthropologique, on a affaire à un combat politique, comme s’il était réactionnaire de dire qu’il existe des hommes et des femmes. C’est assez amusant, au moment où tout le monde se félicite des progrès de la parité… Mais ce ne sont pas les « Gender studies» qui font problème, ce sont les « Queer studies».
** Qu’est-ce qui fonde cette polémique ?
Les « études de genre » concernent l’aspect social des rapports hommes-femmes. Elles ne contestent pas la différence des sexes et l’asymétrie des corps sexués. En revanche, pour la « pensée Queer » ou « Queer theory », représentée par Judith Butler, la question n’est plus la construction sociale des sexes et encore moins l’histoire de la domination masculine, mais la « domination hétérosexuelle». D’où la polémique. Or, c’est complètement autre chose ! Il faut en fait traiter les deux problèmes. Mais, à mon sens, la lutte contre l’homophobie n’implique pas la négation de la différence sexuelle.
** En France, les idées de Judith Butler sont plébiscitées au nom de la libération du corps…
Dans son ouvrage "
Ces corps qui comptent" Judith Butler réduit les corps à une matière brute, inerte, plastique, qui n’aurait aucune propriété. C’est là une extrême violence faite au corps, et donc aux personnes, comme je l’ai montré dans Corps en miettes.
Un courant faussement moderne considère le corps comme un matériau de fabrication. Il conduit à considérer les animaux comme des choses, puis les êtres humains eux-mêmes comme des choses. Or les êtres humains sont des individus vivants et des personnes. La distinction entre les personnes et les choses est d’ailleurs fondamentale dans notre droit.
** Quelles sont les conséquences de ces idées sur la conception de la famille ?L’une des conséquences est justement d’envisager l’enfant comme un produit fabriqué en laboratoire et les parents légaux comme des individus neutres, dont le sexe serait indifférent. Pourtant, même lors d’une fécondation in vitro (FIV), les rôles masculin et féminin dans une naissance ne sont pas identiques. Être « père » et « mère » - il se trouve que je suis mère et grand-mère -, c’est donc relatif à notre sexe et non pas à notre sexualité ou à notre « orientation sexuelle ».
On pourra retourner les choses comme on voudra, on n’arrivera pas à faire que ces deux rôles soient interchangeables. Ils sont aussi interdépendants. Cependant, comme ce sont les femmes qui portent les enfants et les mettent au monde, elles peuvent avoir des enfants sans être liées juridiquement à un homme. En revanche, la paternité, réputée incertaine, a été construite sur le mariage et la fidélité de l’épouse, et l’histoire du mariage patriarcal a été celle de la subordination légale des femmes à l’autorité maritale.
** En fait, vous rappelez le lien entre l’institution du mariage et la filiation…
Autrefois, on avait affaire à l’engendrement naturel et à la filiation légale. Ces deux liens tantôt coïncidaient, tantôt étaient distincts, comme dans l’adoption. Ce qui complique les choses, ce sont les nouvelles possibilités biotechnologiques : fécondation in vitro, don de gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes), transfert d’embryon, voire gestation pour autrui, là où elle est autorisée. On parle alors d’enfants biologiques, et non plus d’enfants naturels.
** Quels sont les nouveaux défis posés par les technosciences ?
Si l’enfant est conçu comme un objet « fabriqué», plus rien ne fonde sa filiation. Elle devient une construction juridique indépendante des conditions de sa naissance. Donc, tout est possible. Même la notion de père ou de mère devient alors problématique. La notion de couple parental ne s’impose plus nécessairement : pourquoi deux parents et pas trois ou cinq ?
Depuis toujours, la filiation, y compris pour les parents adoptifs, s’inspirait du modèle du couple mixte (homme-femme) et attribuait à l’enfant une double lignée, masculine et féminine. Je pose simplement la question : est-ce qu’on entre dans l’ère de l’enfant fabriqué, de l’homme fabriqué, sans égard pour la logique de la génération ? Si oui, alors il faut savoir que l’on efface tout lien entre ascendants et descendants.
** Comment peut-on prétendre avoir deux papas ou deux mamans ?
On nous dit qu’un enfant peut avoir deux pères ou deux mères. Mais si un enfant peut être élevé par deux hommes, ou deux femmes, faut-il lui laisser fantasmer qu’il peut être issu de deux hommes ou de deux femmes, ou bien faut-il distinguer entre son histoire réelle, ses géniteurs, son origine si vous voulez, et la famille qui l’élève ? Il faut alors lever, comme bien des pays européens, l’anonymat du don de gamètes.
** Le thème de la Gay Pride 2012 est « L’égalité, c’est maintenant !». Comment penser aujourd’hui la notion d’égalité ?
L’égalité ne veut pas dire la similitude. L’égalité homme-femme, égalité des droits, est aujourd’hui en marche. Mais la question est plus complexe que cela puisqu’il y a certains droits qui prennent en compte d’entrée de jeu une dissymétrie sexuelle ou générationnelle, par exemple la différence entre enfant et adulte ou entre adulte et vieillard. Autrement dit, nous n’avons pas, tous, tout à fait les mêmes droits. Le droit à la retraite est tributaire de l’âge, comme le droit à l’éducation. Nous ne sommes pas dans une égalité entre des individus neutres. Les droits sociaux sont liés à une certaine situation, à une certaine condition.
La question qui se pose, c’est notamment celle du droit de l’enfant. Je crains que sous couvert de l’égalité, on ne soit tenté de parler surtout d’un droit à l’enfant. La société doit-elle donner à chacun les moyens techniques d’avoir un enfant, y compris en utilisant le corps d’autrui comme un matériau anonyme (cellules, utérus) ? Il appartient à chacun, mais aussi au législateur, de définir les droits de l’enfant.
Sylviane Agacinski, philosophe, professeur agrégée à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, propos recueillis par Clotilde Hamon et Samuel Pruvot - http://www.collectifpourlafamille.fr/?cat=1

samedi 13 octobre 2012

Les conséquences de Vatican II...

  1. 
    "Flash Mob" ou messe moderne
    Il semble vain d’espérer un retour des modernistes à la foi catholique qui ont commis la faute irrémissible de combattre la vérité connue, péché contre le Saint-Esprit, et qui refusent de voir les désastres que leurs hérésies et leur apostasie ne cessent d’engendrer.
    De plus, les modernistes ont réussi à neutraliser quasiment toutes les résistances, les groupes dits traditionalistes se ralliant les uns après les autres à la Rome apostate ou brûlant de trouver un accord avec ceux-là mêmes qui détruisent la foi. Avant eux, la quasi-totalité des évêques conservateurs regroupés dans le Cœtus internationalis patrum avaient fini par accepter Vatican II et les réformes
    qui en sont issues, en signant d’abord les décrets du conciliabule en 1965 et en appliquant la révolution conciliaire dans leur diocèse respectif.
    La crise effroyable que nous vivons a une évidente dimension eschatologique, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour l’ignorer.
    Si Saint Paul a prédit à Timothée que « les jours viendraient où les hommes ne supporteraient plus la sainte doctrine », si le cardinal Pie a prophétisé que « l’Eglise serait réduite à des dimensions individuelles et domestiques », si la Sainte Vierge a dit à Mélanie à La Salette que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist », s’il est dit dans la version intégrale de l’Exorcisme de Léon XIII « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété, en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé », si avec la synaxe de Paul VI nous voyons « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (Matthieu XXIV, 15), il est non moins vrai que le Christ, chef de l’Eglise, a promis à l’institution qu’il a fondée l’indéfectibilité et c’est fort de cette promesse divine que malgré les ténèbres actuelles, les ruines qui partout s’accumulent, les chrétiens fidèles gardent au cœur une invincible espérance surnaturelle.
    Sûrs que le retour du Christ qui détruira l’Antéchrist « par le souffle de sa bouche » (2 Thessaloniciens II, 8) lors de la Parousie rendra à chacun ce qui lui est dû et mettra un terme définitif aux temps apocalyptiques que nous vivons.
    Dans cette gigantesque entreprise de destruction qu'aura été le Conciliabule Vatican II rien n’est laissé intact : ni la liturgie désacralisée, ni le catéchisme traditionnel interdit et remplacé par une vague catéchèse droit-de-l’hommiste et œcuméniste, ni les constitutions religieuses, ni l’habit ecclésiastique, ni les Etats, syndicats, écoles et partis chrétiens tous appelés à faire leur mue.
    A Eglise nouvelle correspondent sacerdoce nouveau, ecclésiologie nouvelle, messe nouvelle, catéchisme nouveau (1968 avec Pierres Vivantes et 1992 avec le “Catéchisme de l’Eglise catholique”), sacrements nouveaux, communautés nouvelles, nouveau chemin de Croix (1991), nouveau Rosaire (2002), nouveau code de droit canon (1983), nouveau rite d’ordination (1968), nouveau baptême (1969), nouvelle confirmation (1971), nouvelle extrême-onction (1972), nouvelle confession (1973), nouveau bréviaire (1970), nouveau calendrier liturgique (1969), nouvelles huiles saintes (1970), nouveau Notre Père (1966), nouveau Credo (où l’on a remplacé l’expression « consubstantiel au Père » par « de même nature que le Père »). Tout a été dit sur les origines talmudiques de la synaxe voulue par Paul VI, sur l’abandon du caractère propitiatoire du saint sacrifice de la messe, sur l’hétérodoxie du nouveau code de droit canon du 25 janvier 1983 qui lève l’excommunication des francs-maçons. Il n’est pas jusqu’à la morale qui ne soit elle-même corrompue par l’inversion des fins du mariage, par l’abandon du principe traditionnel de l’autorité de l’homme sur la femme, par les discours ahurissants tenus par nombre de clercs sans que ceux-ci ne soient jamais sanctionnés.
    Dans une volonté satanique de destruction, on s’en est même pris aux congrégations religieuses dont les constitutions ont toutes été profondément modifées, y compris celle des Chartreux qui n’avait pourtant jamais été remaniée depuis son fondateur saint Bruno. Et les églises elles-mêmes sont transformées : au maître-autel tourné vers Dieu se substitue une simple table orientée vers l’assemblée ; le prêtre (ou ce qui en tient lieu) étant réduit au rôle d’animateur et de président d’une cérémonie sécularisée. Les confessionnaux sont délaissés et font souvent l’office de placards à balais. La chaire est supprimée ou délaissée, manière symbolique de renoncer au pouvoir d’enseignement de l’Eglise, car dans la religion conciliaire nous ne sommes plus dans le schéma de l’Eglise maîtresse de vérité enseignant au monde la voie, la vérité et la vie mais dans celui d’une église enseignée par le monde, apprenant à son contact, réagissant à l’unisson. Il s’agit de mettre en place les conditions d’un mondialisme politico-religieux ; dans le nouvel ordre mondial les religions mises sur un pied d’égalité ne sont en effet que de simples animatrices et de zélés propagandistes de la démocratie universelle et de ses idoles : la déclaration des droits de l’homme, le philosémitisme, la tolérance érigée en absolu, le laïcisme, la liberté de conscience et de culte, l’antiracisme unilatéral et obligatoire, la lutte acharnée contre toutes les discriminations, mêmes naturelles et légitimes.
    La messe traditionnelle
    

Article de Jérôme Bourbon

jeudi 11 octobre 2012

10 bonnes raisons de s'opposer à la dénaturation du mariage


Le diocèse de Paris publie cet argumentaire non confessionnel

1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
Le mariage est une forme particulière de vie commune. C’est le nom et l’institution juridique correspondant à l’engagement durable d’un homme et d’une femme qui souhaitent fonder une famille. Mais le mariage n’est pas un modèle universel. Il y a des célibataires, des concubins. Respecter vraiment les personnes homosexuelles, c’est les respecter aussi dans le fait de ne pas se plier au seul modèle du mariage, présenté ou perçu comme universel ou dominant.

2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
C’est se tromper sur la nature et la définition du mariage que de le considérer comme la reconnaissance sociale de l’amour, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. On ne voit pas bien d’ailleurs l’utilité et la légitimité de la reconnaissance par les pouvoirs publics d’une relation amoureuse, la réalité la plus intime qui soit. Le mariage est en fait l’inscription de la filiation dans une institution stable, notamment pour protéger la mère (matri-monium) : il est en effet présumé que l’enfant d’une femme mariée a son mari pour père, avec les droits et les devoirs qui en découlent.

3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
Si le mariage est perçu comme un modèle attractif, c’est en particulier en raison des facilités économiques qui y sont liées. Mais celles-ci ne sont justifiées que par le soutien que la société estime devoir apporter à ceux qui contribuent à son renouvellement par la transmission de la vie et le travail éducatif. Il ne s’agit pas d’une « niche » fiscale et sociale, mais d’une prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif. Détachées de cette justification, les contours économiques du mariage n’ont plus de raison d’être. Les célibataires devraient alors avoir exactement les mêmes droits que les « mariés ».

4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
L’orientation sexuelle n’a pas l’objectivité de l’identité sexuelle. L’expérience prouve qu’elle peut changer au cours de la vie et elle n’apparaît pas sur les cartes d’identité. Compte tenu de l’extrême souplesse de fait des obligations juridiques liées au mariage, rien n’empêcherait le cas échéant que deux hommes ou deux femmes totalement hétérosexuels se « marient » pour des raisons fiscales ou en vue d’un « regroupement » professionnel… Le mariage ne serait plus en réalité qu’une association contractuelle d’intérêts privés. On ne serait donc pas passé du PACS au mariage mais on aurait résorbé le mariage, institution sociale, dans le PACS, contrat privé. L’ouverture du mariage aux partenaires de même sexe reviendrait finalement à supprimer le mariage civil.

5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
Pourquoi le mariage unit-il deux personnes ? Parce qu’il s’agit d’un homme et d’une femme, en vue notamment de la procréation. Si l’on sort de ce modèle, pourquoi limiter à deux le nombre de partenaires ? C’est ainsi qu’un mariage à trois a été célébré au Danemark récemment. Dans le contexte français, la polygamie est devenue une question sociale sensible. Elle fait partie de l’expérience culturelle de certaines populations immigrées. Mais elle est aussi paradoxalement, certes sous une forme non juridique, le mode de vie assumé d’une frange de la population qui revendique ce droit aux partenaires multiples et simultanés. Le cas échéant, quels seraient donc les arguments probants qui permettraient de restreindre les ouvertures d’un « mariage » désormais détaché de son lien objectif avec la procréation ? Se posent d’ailleurs non seulement la question des partenaires multiples mais aussi celle des relations intrafamiliales ou intergénérationnelles.

6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
Le tout nouveau « code de la laïcité et de la liberté religieuse » justifie l’obligation de ne marier religieusement que ceux qui se sont mariés civilement par un souci d’ « intégration dans l’espace public ». Si le mariage civil devenait totalement équivoque par rapport à ce que l’ensemble des religions entendent par mariage, cette lourde obligation du code pénal leur deviendrait inacceptable et elles demanderaient vraisemblablement sa suppression. Dans le contexte sensible de la montée des communautarismes en France, il y aurait là un facteur de désintégration sociale.

7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
L’adoption consiste fondamentalement à donner des parents à des enfants qui en sont dépourvus et non l’inverse. Ce qui est premier dans ce processus n’est donc pas le désir des parents mais le besoin des enfants. Faire en sorte que leurs parents adoptifs remplacent au plus près leurs parents biologiques est donc une priorité.

8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
La possibilité de l’adoption par des célibataires remonte aux lendemains de la guerre et s’explique au départ par un déficit de partenaires masculins pour les femmes et par une recrudescence du nombre des orphelins. On dira aujourd’hui que permettre l’adoption par le partenaire de même sexe d’un parent adoptif, c’est « sortir de l’hypocrisie ». En réalité, même si un parent adoptif a un partenaire de même sexe, le désigner comme un deuxième père ou une deuxième mère ne correspond pas à la réalité et constitue donc un mensonge. Il peut être légitime et opératoire en revanche d’établir un dispositif circonscrit de « délégation de l’autorité parentale pour les actes de la vie courante ».

9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
On dira souvent qu’il vaut mieux qu’un enfant soit adopté par des partenaires de même sexe plutôt que de ne pas être adopté de tout. Chacun sait qu’en réalité cette question ne se pose pas puisque le nombre d’enfants adoptables est moins important que les demandes de parents adoptifs. En revanche, comme l’évoque un film récent, un certain nombre de pays refusent que leurs ressortissants soient adoptés par des parents provenant de pays où l’adoption par des partenaires de même sexe est autorisée. S'il y avait une légalisation en France, un grand nombre de pays interrompraient l'adoption internationale vers notre pays, ce qui diminuerait considérablement les possibilités d’adoption pour les familles françaises.

10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes
L’aide médicale à la procréation peut sembler changer les règles de la parenté. Mais qu’on le veuille ou non, tout enfant, même s’il est né grâce à une insémination artificielle ou une fécondation in vitro, n’a pas deux pères ou deux mères : il a un père et une mère biologiques. Certains hommes vivant avec un partenaire de même sexe souhaiteraient, pour adopter des enfants, recourir à la gestation pour autrui. Celle-ci est actuellement rejetée et par la majorité (position du Gouvernement pendant la révision de la loi de bioéthique) et par l’opposition (vote du Conseil National du PS en décembre 2010) comme gravement attentatoire à la dignité des femmes. La coïncidence des revendications appelle en retour une cohérence du discernement.

lundi 16 juillet 2012

13 à la douzaine

Une idée commune veut que les catholiques pratiquants, (intégristes ?) qui mettent en pratique le commandement "Croissez et multipliez", soient à la tête d'une famille nombreuse. Il semble que pour beaucoup de personnes, le fait d'être catholiques pratiquants implique de mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible. Or, ce n'est pas l'exacte vérité.
L’Eglise interdit-elle la contraception?
Ce que l’Eglise demande – au nom de la loi naturelle, en principe accessible à la raison humaine, même sans le secours de la Révélation, bien qu’en nos temps d’obscurcissement des intelligences, fort peu de personnes, y compris avec le secours de la Révélation, accèdent à une claire compréhension de ce point de la loi naturelle -, c’est de ne pas séparer les fins unitive et procréative de l’acte conjugal.
Le don des époux a, en effet, deux fins : l’augmentation de leur amour et la génération.
Cela ne veut pas dire que tout acte conjugal doit nécessairement être fécond, mais qu’il ne peut pas être délibérément fermé à la vie. C’est pourquoi l’Eglise prohibe la contraception artificielle (qu’elle soit physique comme avec un préservatif, ou chimique, comme avec la pilule).
Cette prohibition ne s’oppose pas à une légitime régulation des naissances.
L’Eglise encourage, au contraire, les époux à une paternité et une maternité responsables (en particulier, il n’est pas souhaitable d’engendrer plus d’enfants que l’on ne peut en élever et ce nombre est différent selon les couples).
Mais cette régulation légitime ne peut se faire dans le cadre d’une totale fermeture à la vie de l’acte conjugal.

vendredi 13 juillet 2012

14 juillet

Il y a deux cent vingt-trois ans, la Révolution française a commencé quand la populace parisienne a pris d’assaut et pillé la Bastille, qui ne séquestrait à l’époque que sept prisonniers de droit commun, et non des prisonniers politiques.
Nombre des agitateurs révolutionnaires - Robespierre, Danton, Saint-Just, Marat et Couthon - étaient bien décidés à éliminer l’Eglise catholique et à la remplacer par une religion laïque, basée sur la vérité, la raison et la liberté. Parce que Dieu et la sainte Eglise Catholique étaient, à leurs yeux, antithétiques de la raison et de la liberté, ces radicaux accaparèrent le pouvoir absolu au nom du peuple et ne mirent pas de limites aux changements que leur nouvelle foi devait imposer pour créer la morale laïque qui mènerait à la société parfaite.
Un catéchisme moral, « dans lequel il ne serait pas fait mention de principes religieux, proclamaient-ils, est la première exigence de la nation... Les sages y aspirent, les fanatiques religieux le redoutent, le gouvernement l’a rendu nécessaire. »
Les clubs jacobins étaient les églises de la nouvelle religion civique, qui exigeait une obéissance aveugle, la vénération de la puissance de l’homme et une foi illimitée dans le progrès. Rousseau était leur père spirituel, Robespierre leur grand-prêtre prêchant un évangile de terreur.
L’arbre de la liberté remplaçait la croix. Nicolas Bonneville,le chef des Amis de la Vérité, appelait à une version naturaliste de la Sainte Communion. « Amis, ceci est le corps du soleil qui mûrit les récoltes. Ceci est le corps du pain que le riche doit au pauvre ! »
Pour éliminer la culture catholique qui imprégnait la France depuis plus de mille ans, les propriétés de l’Eglise furent confisquées, des centaines de prêtres furent assassinés, et 30 000 furent déportés. L’Etat arracha à l’Eglise la responsabilité de l’éducation, de la charité, du mariage et de l’enregistrement des naissances et des décès.
Les révolutionnaires érigèrent des échelles contre les murs de la cathédrale Notre-Dame et attachèrent des nœuds coulants au cou des statues de plus de deux douzaines de rois de France afin de les jeter à terre. Une foule hurlante décapita les statues et les précipita dans la Seine.
A l’intérieur, les statues et symboles religieux furent enlevés et la cathédrale fut reconsacrée à la déesse Raison. L’autel fût transformé en estrade sur laquelle une actrice soutenue par un corps de ballet dansait aux accents de la chanson : « Toi, sainte liberté, vient demeurer dans le temple, soit la déesse des Français. »
Les apôtres de la foi et de la raison furent envoyés dans les villes et villages prêcher la bonne nouvelle de la République. Il y avait des hymnes laïques, des lectures des textes sacrés de Rousseau, des baptêmes civils, et des fonts baptismaux gouvernementaux. Plus de 2 000 églises catholiques furent transformées en temples de la raison.
Un témoin, sujet britannique, a écrit une description d’une Fête de la Raison se déroulant dans la campagne française :
Un délégué arrive quelques jours à l’avance, accompagnée par une déesse, si la ville concernée ne peut en fournir une convenable. Elle est attiffée d’une tunique romaine en satin blanc, généralement tirée de la garde-robe d’un théâtre, et porte sur la tête une coiffe rouge ornée de feuilles de chêne. Le bras gauche appuyé sur une charrue, elle tient une lance dans la main droite... Installée sur un autel, elle s’adresse au peuple qui en retour lui rend hommage.. Chaque fois que c’est possible, on amène un prêtre qui abjure sa foi en public et qui déclare que le christianisme n’est qu’une supercherie. La fête s’achève avec un feu dans lequel on brûle les livres de prière, les images saintes, les confessionnaux et d’autres pièces du mobilier religieux. La plupart des gens présents regardent en silence, médusés d’horreur et de stupéfaction, d’autres dansent tout autour, soit qu’ils soient ivres, soit qu’ils aient été payés pour...

Pour renforcer leur main-mise sur la nation, les jacobins ont supprimé les élections et établi la première dictature moderne, le premier état policier. « La République, a déclaré Danton, a été établie cinquante ans avant que l’opinion n’y soit préparée... des élections libres seraient incompatibles avec son maintien. »
Ils inaugurèrent un règne de terreur dont ils croyaient qu’il était le seul moyen d’éliminer à vitesse éclair les forces d’égoïsme et de corruption, c’est-à-dire l’Eglise (entre autres). La ligne de conduite des jacobins a été énoncée par Saint-Just : « Jusqu’à ce que la volonté du peuple souverain réprime la minorité monarchiste et règne par droit de conquête... Vous avez à punir non seulement les traîtres mais aussi les autres, vous devez punir quiconque est passif dans la République et ne fait rien pour elle... Ceux qui ne peuvent être gouvernés par la justice doivent être gouvernés par le glaive. »
Des dizaines de milliers de personnes furent arrêtés sur de simples soupçons. Les accusés furent jugés coupables en groupes. Avoir un avocat ne fût pas autorisé et les prisonniers n’avaient pas le droit de se défendre eux mêmes. Au moins 30 000 personnes, pour la plupart innocents, périrent sous le couteau de la guillotine.
Dans un ignoble épisode prenant place en Vendée, les bourreaux décidèrent que la guillotine était trop lente (bien qu’ils aient planifié la mise à mort de dizaines de milliers de personnes) et plus de 2 000 victimes — des catholiques contre-révolutionnaires — furent sommairement noyés.
L’ex-étudiant oratorien Joseph Fouché a massacré des milliers de personnes à Lyon. L’historien R.R. Palmer fait remarquer : « ces hommes infligeaient la mort avec une religieuse allégresse ! »
Le résultat de leur reconstruction de la société, basée sur des abstractions idéologiques : deux cents ans d’instabilité sociale et politique et de troubles divers. Dix ans après la prise de la Bastille, la France avait déjà connu six gouvernements différents. Depuis 1799, un dictateur, deux empereurs, deux rois, le gouvernement fantoche de Vichy et cinq républiques ont régi la nation.
Vers 1790, les terroristes totalitaires ont créé, au nom du peuple souverain, la tyrannie de la vertu. Le grand mythe républicain de ces sortes de gens, a déclaré l’historien Elie Sagan « est le fruit corrompu de la modernité, la Terreur était le premier régime à accomplir ce tour de passe-passe idéologique acrobatique par lequel la souveraineté du peuple s’achève par la destruction du peuple. »
George J. Marlin est un rédacteur de The Quotable Fulton Sheen et l’auteur de The American Catholic Voter (Le vote catholique américain). Son dernier livre s’intitule : Narcissist Nation : Reflections of a Blue-State Conservative (Une nation narcissique : les réflexions d’un conservateur).
Source :
http://www.thecatholicthing.org/col...

samedi 7 juillet 2012

Bac à blagues

Ils ont eu leur Bac, ces petits.
Et ils sont même plus nombreux que l'année dernière !
Applaudissons la progression !
Néanmoins, je m'interroge parfois ... 
Une chose est sure : ils nous font sourire....

Chaque année, les perles de nos bacheliers - fautes d'orthographe comprises - font le bonheur des médias. La Charente Libre, L'Express, RTL Belgique et le site www.perlesdubac.fr ont trouvé des pépites. Leur sélection.En philosophie
- "Travailler, est-ce seulement être utile ?"
- "Il faut travailler car on ne peut pas vivre éternellement au crochet de ces parents. Au moyen-ages, un bouffon pas drôle par exemple n'avais pas ça place au château par temps de famines."
- "On constate que tous dans la société ne travaillent pas pour être utiles. Certains travaillent aussi pour leur plaisir. Les prostituées par exemple joignent l'utile à l'agréable."
- "Si le travail rend utile, alors pourquoi tant de gens ne s'en rendent pas compte et préfèrent profiter du système en prenant l'argent des autres sans travailler (je parle ici du chômage) ?"
- "La preuve que le travail n'est pas utile, c'est que Jésus-Christ n'a jamais travaillé. Il a voyagé de pays en pays pour répandre l'amour mais n'a jamais travaillé. Or personne n'a été plus utile que lui, personne ne le contestera."
- "
Descartes avec le cogito, soit le "je pence donc je suis" nous montre que si je pence être utile je le suis".
- "La meilleure façon de juger de l'utilité d'un travail se mesure aux résultats. Ainsi je pourrai juger de l'utilité de mes professeurs en fonction des résultats que j'obtiendrai au bacalauréat."
- "Après il y a des contre-exemples : en ce moment, j'ai pas franchement l'impression d'être utile à quoi que ce soit et pourtant je travaille dur pour avoir une bonne note en philosophie pour mon bac."
- "Travailler est-ce seulement être utile ? Je ne peux vous cacher ma satisfaction que nous ayons à disserter sur un tel sujet, car c'est une question qui m'obsède depuis mon entrée en sixième."

En philosophie
- "Peut-il exister des désirs naturels ?"
- "Les désirs naturels varient. Par exemple, pour une famille vivant en
Afrique, les désirs naturels seront de dormir et de manger car l'Afrique vit encore de manière sauvage. Mais pour un Français bien plus évolué, ce sera d'avoir une voiture, une machine à laver et une très grande garde-robe."
- "Selon
Rousseau, il vaut mieux rêver ses désirs plutôt que les satisfaire. C'est pour cela qu'il a toujours vécu seul et malheureux."
- "Les hommes utilisent des mots pour exprimer leur désir et les animaux utilisent des cris. Sauf lorsque des êtres ont des relations sexuelles dans le but d'avoir du plaisir et non dans le but de faire des enfants, ils utilisent des cris car l'homme est considéré alors comme animal."
- "Le désir d'enfant pour une femme est naturel, donner la vie est dans l'ordre des choses, c'est instinctif d'avoir une progéniture. Les femmes qui n'en veulent pas, ou pire qui choississent l'abominable assassinat en avortant, sont donc des êtres pervertis."
En histoire :
- "Une fois mort, Kennedy ne pouvait plus y faire grand-chose."
- "En effet, dès l'arrivée au pouvoir du
Front national en 1936, la France entreprend une démocratie sociale, à l'image des Etats-Unies, ce qui aboutit aux biens de consommation."
- "La guerre froide en résumé, c'est l'histoire de deux super puissances super armées mais qui n'avaient pas les couill** de s'en servir : au lieu de ça, ils ont passé leur temps à se balancer des avions en papier."
- "Suite à la chute du mur de Berlin, la circulation des vents a pu être rétablie dans toute l'
Europe. Avec l'arrivée des courants chauds, on assiste alors à la fin de la guerre froide".
- "En pleine guerre froide, [...] McCarthy avait même un plan pour filtrer internet et débusquer les communistes."
- "L'
ONU est une institution qui permet au pays riche de contrôler les pays pauvres tout en douceur. Cela évite des guerres et des morts, ce qui est plutôt positif."
- "Les
Etats-Unis ont beau être les maîtres du monde, ils sont moins nombreux que les Chinois, et la quantité, ça compte".
 "La IVème république, c'était naze. Il fallait vite changer. Et ils l'ont fait."
- "Le 6 mars 1884 l'OAS organise un putsch qui échoue en raison de l'absence de militaires."
- "Attention, il faut bien noter que les classiques et les néoclassiques ne voient pas le monde de la même façon. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si le héro de Matrix porte le prénom Néo."
- "De nombreuses crises nucléaires ont déjà frappé les humains par le passé, par exemple lorsque les dinosaures ont disparu de la Terre."

En géographie
- "Entre 1918 et 1939 la classe dominante étant la classe moyenne (ouvriers), la population se situé essentiellement à l'intérieure des terres (plus les côtés)."
- "On voit bien que la plupart des riches sont très riches, et la plupart des pauvres très pauvres. Cela permet une répartition idéale des richesses."
- "L'accumulation du capital n'a pas grand intérêt pour la croissance économique. En effet, une capitale par pays suffit largement, et nous coûte déjà assez cher en impôts."
- "Les pays pauvres se sont quasiment tous rassemblés en Afrique. Il aurait plutôt dû se rapprocher des Etats-Unis, comme l'ont fait le
Mexique et le Canada."

En sciences
- "Pour remédier à la stérilité d'une femme, il faut lui enlever les ovaires".
Décidément, la stérilité féminine les travaille :
"En somalie, à cause de l'eau non potable, il faudrait mettre des stérilets aux femmes pour ne plus qu'elles meurent en couche."
- "Paul n'a pas beaucoup de spermatozoides donc peu de LH et FSH, c'est pourquoi on donne à sa femme un traitement avec ces deux hormones."
- "Le test de l'eau potable est un test destructif. C'est-à-dire que pour savoir si une eau est potable, il faut la boire et regarder si on ne meurt pas. Si on meurt, c'est dommage, parce qu'on ne pourra pas faire d'autre test."
- "Le CO2 dégage des produits radioactifs" ou "Le CO2 fait un trou dans la couche d'ozone et laisse alors passer les rayons X."

Ovni
- "N'ayant pas compris cette question, mais afin de vous montrer que je connais mon cours, je me permets de répondre à une question de mon choix."

jeudi 5 juillet 2012

La polygamie







" Je vous recommande vivement, comme très significatif de la décadence des moeurs et de la société qu'elle nous prépare, un livre de Catherine Ternaux publié chez Grasset et intitulé "La polygamie, pourquoi pas ?".
Le point d'interrogation est purement formel. En réalité ce livre est un hymne à la polygamie - polygynie ou polyandrie. La polygamie est présentée le plus sérieusement du monde comme un remède au divorce.
Peut-être d'ailleurs est-ce là l'expérience vécue par l'auteur qui ne s'étend pas sur sa vie personnelle, mais dédicace son livre "à Jean-Paul, mon mari, dans l'amour tout entier de mon coeur".
Aimer "entièrement" plusieurs êtres ! Quel idéal ! Il faut en finir, dit Catherine Ternaux, "avec les paresseuses croyances sur nos capacités d'aimer". "Ne sommes nous pas des handicapés de l'amour dans la mesure où on nous "entraîne à n'aimer qu'une seule personne à la fois et qu'ainsi notre force affective n'est pas exercée. Nous ne savons pas bien ouvrir notre coeur quand bien même nous en avons envie.
Si dès notre enfance on nous portait à cette habitude d'aimer pluriellement, cela serait différent. Parions que plus on aime de personnes, plus on sait aimer..."
L'amour n'est plus un choix mais une expertise !
En Afrique, au Gabon précisément, j'ai connu le tourisme sexuel totalement décomplexé. Et j'ai pensé (c'était entre 1989 et 1991, mon premier poste comme prêtre) que cette décontraction totale, où il n'y a ni possession ni jalousie, pourrait bien être... l'avenir du monde occidental.
Au fond c'est ce qu'écrit Catherine Ternaux en 2012, dix ans après. Qu'est-ce que cela signifie ?
Deux choses avant tout.
On tend à faire l'économie du choix amoureux, parce que "choisir c'est renoncer" et qu'il ne faut renoncer à rien. On ne se rend pas compte que, faisant l'économie du choix, on fait l'économie de l'amour, de son entièreté non négociable, de l'aventure existentielle qu'il signifie, de l'absolu qu'il représente et auquel il nous introduit, de l'ambition magnifique de l'une seule chair (hébreu : basar : un seul être humain)...
Et on remplace tout cela par une affectivité vague, qui se réduit finalement à un libre service sexuel généralisé, où la déontologie du consommateur remplace la morale.
On oublie l'enfant, qui n'est pas le fils de personne mais le rejeton d'un homme et d'une femme, auquel on va transmettre une culture, des valeurs, une expérience et qui va lui-même se construire dans son rapport à son père et à sa mère, en puisant non seulement dans l'amour qu'ils lui portent mais dans l'exemple de leur amour mutuel la force d'affronter l'existence.
Pourquoi le divorce constitue-t-il un traumatisme pour l'enfant bien plus que pour les adultes ? Parce que le mariage est nécessaire à l'enfant qui, pour être équilibré, doit être un enfant de l'amour (c'est-à-dire du choix).

Conte pour enfants...

Un bébé dans ses bras, une femme très apeurée arrive au cabinet de son gynécologue et lui dit:
- Docteur, s' il vous plaît, aidez-moi, j' ai un problème très grave. Mon bébé n' a pas encore un an... et je suis déjà à nouveau enceinte. Je ne veux pas avoir d' enfant en si peu de temps, je préfère un espacement plus grand entre l' un et l' autre.
  Le médecin l' interrogea:
- Très bien, que voulez-vous que je fasse ?

Elle répondit:
- Je désire interrompre ma grossesse et je veux pouvoir compter sur votre aide.Le médecin resta un peu pensif et au bout d' un moment il lui dit:
- Je crois que j' ai une meilleure méthode pour résoudre le problème et elle est moins dangereuse pour vous.

La femme sourit, pensant que le médecin accepterait de l' aider.
Lui continua à parler:
- Regardez Madame, pour éviter d' avoir deux bébés à la fois en un aussi court espace de temps, nous allons tuer cet enfant qui se trouve à vos bras. Ainsi vous aurez une période de repos jusqu' à ce que l' autre bébé naisse. Si nous allons tuer, il n' y a pas de différence entre l' un et l' autre des enfants. Et il est même plus facile de sacrifier celui-ci que vous portez dans vos bras car vous ne courrez ainsi aucun risque. 

La femme s'affola et dit:
- Non, docteur! Quelle horreur! Tuer un enfant est un crime! - Je pense aussi la même chose, Madame -dit le gynécologue-, mais vous m' aviez parue si convaincue de le faire, que pendant un moment j'ai pensé vous aider.

Lequel de ces deux bébés n'est pas un enfant ?
Le médecin sourit et, après quelques considérations, il vit que sa leçon produisait de l' effet, Il convainquit la mère qu' il n' y a pas la moindre différence entre tuer un enfant déjà né... et en tuer un qui va naître, et qui est vivant dans le sein maternel.
LE CRIME EST EXACTEMENT LE MÊME !
QUE CELA ILLUMINE LES ESPRITS !
 Dr. Moisés Mieles Cerchar
Chirurgien Pédiatre -  Málaga. España.

(Lu sur la page du Père Pagès)