La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

lundi 4 juin 2012

Faut il sauver le mariage civil ?

Et à quel titre ?
Réflexion d'un ancien juge aux affaires familiales :

" La récente victoire de F. Hollande comme président de la République ayant ouvert la perspective d’une prochaine adoption, en France, du mariage homosexuel, les réactions ne se sont pas fait attendre, particulièrement dans le monde catholique, pour s’opposer à une telle réforme et défendre le mariage civil dans sa conception traditionnelle.
Pourtant, cette défense du mariage civil, même motivée par les meilleures intentions, me paraît constituer à la fois un contresens historique, un illogisme canonique et une erreur pastorale.
** D’abord un contresens historique.

Mariage civil en 1792
Faut-il en effet rappeler que le mariage civil a été institué par une loi du 20 septembre 1792 contre le mariage religieux, en particulier contre le mariage catholique, et avait pour ambition explicite de remplacer celui-ci. Il est donc piquant de voir les catholiques les plus attachés aux principes et à la morale de leur religion se présenter comme les défenseurs les plus sourcilleux d’une institution mise en place pour mettre à bas l’influence du catholicisme en France.
** Ensuite un illogisme canonique.
Pourquoi, en effet, se préoccuper d’un mariage – le mariage civil – qui n’est pas celui des catholiques ? Là encore, il importe de souligner que, pour les catholiques, le seul mariage valide est le mariage canonique, et la conclusion d’un mariage civil n’a, à ses yeux, pas plus d’effets que ne l’a la conclusion d’un mariage religieux aux yeux de l’Etat, c’est-à-dire aucun.
 Le mariage deviendra donc un droit pour tous et pour chacun et chacun le vivra à sa façon : avec un homme, ou une femme, à deux ou à plusieurs, avec le partenaire de son choix quelqu'il soit, jeune ou vieux, avec une morte cela s'est vu comme au Japon, ou, pourquoi pas, avec le grand amour de sa vie fut il un animal .... Ce mariage républicain n'obéissant à aucun critère autre que le désir humain n'aura pas de limite.....

On pourrait objecter que, traditionnellement, l’Eglise demande à ses fidèles de contracter une union civile. Mais elle le fait, d’une part parce que le mariage civil a longtemps été le seul moyen d’acquérir, pour les époux et les enfants du couple, des droits familiaux et patrimoniaux dont les concubins étaient largement dépourvus, d’autre part et surtout, parce que, encore aujourd’hui, le ministre du culte qui procède à un mariage religieux sans que ne luit ait été justifié l’acte de mariage civil encourt une peine d’emprisonnement de six mois ainsi qu’une forte amende !
** Enfin une erreur pastorale.
On ne peut, en effet, constamment demander aux catholiques de défendre le mariage civil et, dans le même temps, déplorer que ces derniers prennent au sérieux tous les aspects de ce mariage, en particulier la possibilité de le dissoudre.
Ici réside sans doute une des causes essentielles de la « mentalité divorcialiste » que déplore si souvent le Pape, et en vertu de laquelle de nombreux catholiques, dès lors qu’un juge civil a prononcé leur divorce, sont persuadés que le lien conjugal qui les unit à leur conjoint est dissous et qu’ils peuvent conclure un nouveau mariage.

Par conséquent, pourquoi voler au secours d’une institution qui contribue à la ruine du mariage chrétien ? Pourquoi lier le destin des catholiques au mariage civil qui a été créé, nous l’avons dit, avec l’objectif explicite de remplacer, dans les mentalités, le mariage chrétien ?
Ne faudrait-il pas, au contraire, refuser les fourches caudines du mariage civil et s’abstenir de passer devant Monsieur le maire ?
Aucun argument contre une telle « objection de conscience » n’apparaît décisif. En particulier, la disposition du code pénal qui interdit au ministre du culte de procéder à un mariage religieux sans que le mariage civil n’ait été préalablement contracté, n’est pas seulement contraire à la liberté de l’Eglise (en quoi faudrait-il que cette dernière, pour délivrer un sacrement, ait besoin d’une autorisation de l’Etat ?), mais elle serait sans doute sanctionnée par la cour européenne des droits de l’homme si elle venait à y être déférée, et ce au nom du principe de laïcité.
Du reste, l’Autriche puis l’Allemagne, pour ce motif, ont abrogé récemment une pareille disposition.
Enfin, la raison traditionnelle pour laquelle l’Eglise demandait à ses fidèles de se marier civilement est devenue largement caduque … avec l’adoption du pacs.
Je pense donc que, au lieu de perdre inutilement du temps à se battre contre un mariage homosexuel qui, selon toute probabilité, sera adopté, il serait préférable de choisir une autre stratégie, plus offensive, consistant à exiger du législateur qu’il lève l’obligation faite aux époux catholiques de se marier civilement avant toute union religieuse ".

RAPPEL

Le Mariage est un Sacrement de Dieu qui unit un homme et une femme afin de les aider à se Sanctifier au sein d’un foyer.
A partir de là, il faut oublier les foutaises que le monde raconte.
Si le chiffre des divorces (interdis par Dieu) n’a jamais été aussi explosif, c’est tout simplement parce que les gens refusent de s’en remettre à Notre Seigneur, préférant écouter les “bons conseils” de la propagande moderne à la télévision et deux siècles de Révolution libérale généralisée …
Le véritable Amour, don de Dieu, est synonyme de Charité. Dans le couple, c’est le fait qu’un homme et une femme se donnent l’un à l’autre dans la construction d’un foyer Chrétien, se sacrifient et se soutiennent mutuellement en Dieu jusqu’à ce que la mort les séparent. Aimer, dans le sens Chrétien du terme, c’est désirer le Bien de l’Autre et pas son plaisir égoïste à soi, le but étant de s’entraider pour la Sanctification. Il ne faut donc pas voir dans cet Amour du Mariage la conception très moderne de l’ “amour” qui n’est jamais que sensuelle (qui a beaucoup à voir avec le désir sexuel) … Le sentiment “amoureux”, c’est à dire l’obsession amoureuse, est très éphémère et si le mariage n’est pas fondé sur l’engagement et le respect vis à vis de l’autre en Dieu, il finit par exploser. Il faut être extrêmement prudent par rapport à ce genre de désir amoureux et sexuel qui peut causer bien des dégâts …
L'homme doit prier et bien réfléchir : Suis-je honnêtement disposé à vivre avec elle toute ma vie ? Acceptera t-elle le mariage et le foyer Chrétien ? Est-ce que c’est moi qui tient les rennes (nous y reviendrons) ? Est-ce que je suis disposé à vivre dans un Amour Chrétien et rationnel envers elle au delà de mes éventuelles pensées impures, mon attirance sensuelle ? Si la réponse est négative, il faudra que l’homme prenne une décision difficile mais inévitable … La virginité d’un homme et d’une femme élevés dans la religion Catholique ne se perd qu’à la nuit de Noce, même les lecteurs non-Catholiques le savent très bien …
Du coté de la jeune fille, il conviendra de ne pas tomber dans le piège du “meilleur ami” ou du “gros nounours”, ce sont des bêtises. L’amitié entre garçon et fille est un leurre, il y a toujours l’un des deux qui éprouve des sentiments pour l’autre et ce genre d’histoire finit souvent très mal. En tous les cas, la potentielle fiancée ne doit pas être non plus considérée comme une “copine” avec laquelle le garçon va se marier. Ce sera sa femme, pas sa copine avec laquelle il va parler de sujet d’hommes (autrement, cela signifiera qu’il a épousé un garçon manqué, un défaut qui n’aidera pas l’épouse à assumer son rôle). Pour parler de sujets d’hommes, il ira discuter avec ses copains. Avis aux lecteurs qui cherchent absolument une fiancée bien “politisée” …
Il est bon aussi que l’épouse garde le sourire dans le maximum de circonstances, même en périodes très dures, l’ambiance avec le mari n’en sera que meilleure grâce à Dieu. Même si l’époux est le chef de l’épouse, celle-ci n’est évidemment pas tenue d’obéir s’il lui demande de commettre un péché, car si la femme sert l’homme ce n’est jamais que pour servir Dieu. Que l’homme soit également bien attentif à sa femme, garantisse sa sécurité et son épanouissement dans son rôle de femme au foyer avec l’aide de Dieu …" (Fin de citation)
"Soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur. Parce que l'homme est le chef de la femme, comme le Christ est le chef de l'Eglise, et il est aussi le Sauveur de son corps. Comme donc l'Eglise est soumise au Christ, ainsi le soient en toutes choses les femmes à leurs maris. Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle." (Traduction selon la Vulgate)
 Que cela signifie-t-il ?
Ce conseil évangélique, si souvent mal compris et rejeté par les mondains décadents..., est un saint conseil, il éloigne l'homme et la femme de l'esprit charnel, sensuel et matérialiste, qui conduit la société actuelle à sa ruine, via chutes vertigineuses des saints mariages, divorces, etc. il élève puissamment leurs âmes vers Dieu seul, et a conduit la France à ce raffinement des moeurs qui la fit connaître, aimer et imiter dans toute l'Europe jusqu'en Russie, et pour ainsi dire dans le monde entier, au XVIIIe siècle lorsqu'elle était encore catholique...
Les femmes ne doivent pas être rebelles à leurs maris. C'est une certitude.
La femme doit être soumise à son mari, et non être soumise au monde, à son entourage... Le fiancé doit veiller à ce que sa fiancée ne soit pas rebelle à son autorité, en révolte, systématiquement indépendante et "libre" parce que ses copines ou son entourage le sont: insoumise et rebelle dans les fiançailles, insoumise dans le mariage! Mais ce conseil doit avoir son pendant chez l'homme qui lui, en revanche, doit être totalement soumis au Christ..., de la même manière que Notre Seigneur était le chef de l'Eglise et qu'Il s'est sacrifié pour elle, le mari (ou le fiancé) doit se sacrifier lui aussi pour son épouse (ou sa fiancée). S'il n'en est pas capable c'est que l'amour eros, l'amour charnel, ou simplement son sensualisme, prend le pas sur l'amour supérieur qui est l'amour agapè, ou amour charité, amour spirituel, tout ordonné vers Dieu, et tendant à faire son salut et celui de son prochain avant tout.
Toute autre perspective est une illusion satanique, la voie grande élargie vers beaucoup de dégâts... et pour l'un et pour l'autre, le chemin le plus sûr vers la perdition: l'homme devient responsable de la situation, s'il n'est pas lui-même soumis au Christ et fidèle aux enseignements du Sauveur, il devient responsable de ses propres péchés, et de ceux de sa femme (ou fiancée)

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