La planche est pourrie et vermoulue mais, malgré cela, ils veulent tous monter dessus ! Qu’est-ce qui les motive de vouloir le pouvoir à tout prix ? Sont-ils stupides ou masochistes ?En ces temps de crises, l’avenir est semé d’embûches et plein de dangers. Partout, les gouvernements sont critiqués, vilipendés et conspués. Ceux qui seront au pouvoir seront bientôt honnis, méprisés et insultés par le peuple en colère.
Vouloir le pouvoir aujourd’hui en occident revient à concourir pour obtenir une place en enfer. Malgré cela on les voit partout arpenter le pays, occuper les estrades et haranguer les foules incrédules pour obtenir leurs suffrages. Quel est le moteur qui les anime ?
En 2012 des élections auront lieu en France ; la course d’obstacles a déjà commencé et tous les coups sont permis. Les prétendants sont-ils idiots et stupides ? Sont-ils inconscients ou présomptueux ? A moins qu’ils ne soient masochistes ? Ils font des promesses impossibles à tenir et certains tiennent des propos surréalistes.Quoi qu’il en soit, il faudra choisir entre ceux qui ont été incapables de nous sortir du marasme économique et ceux qui n’ont pas encore montré leur incapacité !
Mais, l’on finit par se demander si ce n’est pas le peuple qui est stupide. Les élections ne seraient alors que des attrapes gogos pour mettre au pouvoir quelques petits malins qui cherchent une place au chaud.
Il existe à mon sens et grosso modo quatre types de pouvoir :
1- D’abord le pouvoir le plus primaire, c’est-à-dire le pouvoir pour le pouvoir. C’est le pouvoir militaire, le pouvoir absolu qui écrase toute contestation. Ce fut le pouvoir de Jules César, de Gengis Khan, de Staline, d’Hitler et de Mao. C’est la forme la plus brutale de gouvernement « ad victorem spolias », au vainqueur le butin !
2 - Puis, il y a ceux qui se croient investis d’une mission quasi sacrée. Ils ont un rendez-vous avec l’histoire, comme Jeanne d’Arc. Ceux-là ont une plus haute idée du pouvoir et, d’une certaine manière, ils se sacrifient à la nation qu’ils incarnent. Résumons cela en disant qu’ils ont un idéal élevé, et, s’ils ont beaucoup de talent, ils passeront à l’histoire. Ces hommes, au destin exceptionnel, surviennent à l’occasion de circonstances exceptionnelles, comme De Gaulle ou Churchill.Mais, en temps ordinaire, la démocratie n’accouche généralement pas de tels talents.
3- Enfin, il y a tous les autres dont nous avons hérité en même temps que la démocratie, je veux parler de ces hommes et de ces femmes qui ont fait profession de la politique et qui, pendant des années, « grenouillent » dans l’un ou l’autre parti pour briguer quelque mandat électif. Un jour, s’ils ont le talent de l’intrigue, ils peuvent parvenir in fine à l’échelon supérieur. Ils sont plus ou moins médiocres, mais soufrent surtout d’une tare congénitale : l’esprit partisan. Cela consiste à faire passer l’intérêt de son parti et de ses amis avant tout autre intérêt. Pour eux, gouverner ne consiste pas à se mettre au service de la nation et de son peuple, mais plus simplement de servir une oligarchie qui se partage le pouvoir. Cette nomenklatura vit bien et vote des lois qui vont consister à prendre le maximum des ressources du peuple pour se les partager au sein d’une classe de privilégiés, nommés pudiquement : la haute fonction publique. Il s’agit aussi de subventionner sa clientèle électorale avec de multiples petits avantages qui vont favoriser la réélection.(d'après un article d'Yves Ponroy sur Chronique Libre)
Maintenant, il ne faut pas oublier qu'ils trouvent leur siège (leur trône) grâce à cette fameuse démocratie qui permet aux Français de les élire....
On réfléchit ? ?
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