La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

mardi 19 juin 2012

Le vrai point Godwin de la modernité

Dans une réflexion honnête, réellement ouverte sur la vérité du monde et prônant une charité fondamentale envers chacun, il pourrait être temps de repousser encore les frontières qui enserrent nos contemporains dans le mensonge grégaire.
La prison mentale où ruminent nos âmes et nos esprits est construite de murs qui sont purement nôtres, des a-priori sociaux et des interdits communs ; car depuis la Résurrection du Christ, infinie est notre pouvoir de charité, immense notre liberté amoureuse. La Création crie son enfantement et sa soif d’infini, et nous nous construisons par confort et lâcheté des murs mortels.


Ainsi, la dictature sociale qui nous oppresse, ce point Godwin contemporain où butte notre liberté n’est plus le racisme. Nous avons enfin compris que cette incantation débilissime cachait l’arrivisme gauchisant et le réservoir à capitulation.
Le point Godwin contemporain n’est plus le nazisme.
Inutile d’épiloguer sur le délirant socialisme national, terrifiant retour de manivelle de la haine du radical-socialisme de Clémenceau et affiliés.
Le point Godwin contemporain n’est plus la justice.
Car les affamés d’équité qui s’épanchent dans le grand champ honteux des médias se retrouvent bien souvent sur le banc des agitateurs égoïstes, cela n’est qu’une question de temps.
Le point Godwin contemporain est de fait la démocratie.
Prolongeant Camus qui préférait sa mère à la justice, nous irons un pas plus loin, affirmant avec la prudence du serpent mais la sûreté de l’éléphant que la démocratie peut constituer le fusible protégeant l’injustice et le mépris, la richesse volée et la protection de privilèges indus. Il n’est nul besoin de topo historique pour rappeler à quel point la moitié plus une voix peut devenir plus oppressante qu’un caporal teuton, frustré et schizo-mythomane, plus écrasante qu’un séminariste géorgien dévoyé devenu père des peuples malgré eux, plus massacrante qu’une horde d’arrivistes franc-maçons médico-juridico-vampires.
Mais si vous vantez la famille matriarcale, vous êtes anti-démocrate.
Si vous aimez la libre entreprise sans obligation de cotisation et d’affiliation, vous finissez anti-démocrate.
Si vous méprisez le relativisme moral, vous sombrez dans l’anti-démocratisme.
Si vous appréciez plus que tout la libre nature contre la planification administrative, vous portez la honte de l’anti-démocratisme.
Lorsque vous ne voulez pas de la médiocrité politique, vous terminez au banc des éliminés pour anti-démocratisme.
Et lorsque vous pensez que le christianisme a forgé l’Europe et qu’il aboutit le monde, vous devez penser à vous éliminer personnellement, socialement et politiquement pour anti-démocratisme dans un monde illuminé par les Lumières franc-maçonnes.
La vérité, celle qui me crève les yeux, c’est que la démocratie tue, la démocratie emprisonne, la démocratie ne nous a jamais rendu libre. La démocratie pure oppresse car elle n’est que valeur gazeuse, idéal bidonné, là où le Christ, de Son Corps donné et ressuscité est le Commencement et la Fin. L’urgence est donc là, devant nous, de démystifier cet idéal creux, ce déguisement de vivre-ensemble mensonger, et de démolir le point Godwin démocrate.
La démocratie n’est qu’un moyen, un outil, une pelle à double tranchant, une scie qui construit ou qui tue. La démocratie doit rentrer dans le rang, remise à sa place, celle d’un bricolage vacillant -mais le moins pire sans doute- dans un monde médiatique et ouvert, où les choix ne sont plus que moraux. Et l’agitation délirante contemporaine laisse quand même planer quelques doutes quant au bien fondé de la route à suivre par la Sainte Démocratie.
La liberté et l’amour ignorent la démocratie comme mon voyage ignore la dépense en gasoil. Comme mon séjour sur Terre ignore le détail de ma gamelle, comme ma route ignore mes semelles. La démocratie doit se ranger au rang qui est le sien, en tout état de cause celui d’un truc, d’un moyen, rien de plus.
Seul le Christ, et Sa charité sans borne doit nous guider. Et de l’amour les chemins sont variés, comme l’exigence de l’amour demande parfois la distance et le respect.


La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l'unité.
Cependant Godwin n’est pas le créateur du concept qu’il a popularisé sur Internet, puisqu’en
rhétorique l’existence de la pseudo-locution latine reductio ad Hitlerum est attestée depuis les années 1950, laquelle formule est une spécialisation (associée à un néologisme fantaisiste) de l’argumentum ad hominem et surtout de l’argumentum ad personam
, déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore.
Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure peut amener à remplacer des arguments par des analogies extrêmes. L'exemple le plus courant consiste à comparer le thème de la discussion avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi. En l'absence de précision de Mike Godwin sur les extensions possibles, on hésite à parler de point Godwin pour une comparaison avec tout régime dictatorial autre que le nazisme.
Si le sujet de la discussion était très éloigné d'un quelconque débat idéologique, une comparaison de ce genre est considérée comme un signe d'échec de la discussion. On estime alors qu'il est temps de clore le débat dont il ne sortira plus rien de pertinent : on dit que l'on a atteint le « point Godwin » de la discussion
.

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