
Joignant les gestes à la parole, Richard Descoing a, par ailleurs, fait du prosélytisme homosexuel à Sciences Po (il se proclamait « premier pédé de sciences po ») et s’est affirmé gay, jusqu’à une période récente. Il fréquentait les établissements gay de Paris et du reste du monde, et pouvait y danser nu sur les tables, comme le notait un article du Point en 2006 (http://www.lepoint.fr/). Il ne détestait pas les soirées ressemblant à celles qu’affectionnait Dominique Strauss-Kahn, avec des hommes occupant le rôle des femmes. Disons que des pratiques dites « à risque » impliquent des risques, comme leur nom l’indique.
La police newyorkaise a constaté un grand désordre dans la chambre de Richard Descoings, la présence de grandes quantités d’alcool, et de substances diverses. Elle a constaté que l’ordinateur de Richard Descoings, jeté par la fenêtre, était resté ouvert sur plusieurs pages de sites de rencontres gay, certaines tarifées. Elle recherche deux hommes jeunes qui ont quitté la chambre avec précipitation le matin du décès de Richard Descoings.
La presse américaine (http://www.nypost.com/gay_hookup_ link_in_scholar_hotel) note, de surcroît, que Richard Descoings était marié, que la première personne à être venue reconnaître le corps de Richard Descoings a été Guillaume Pepy, qui dirige la Sncf, et que, dit-elle, en termes élégants, Richard Descoings et Guillaume Pepy ont longtemps partagé le même numéro de téléphone. Elle note que sur des blogs d’élèves de Sciences Po, on appelait Guillaume Pepy le « mari » de Richard Descoings. Elle note que le « mari » de Richard Descoings est venu reconnaître le corps et a accueilli un peu plus tard l’épouse de Richard Descoings.
Quelques mois après l’affaire du Sofitel, cela constitue l’affaire du Michelangelo, et cela donne à la France, outre Atlantique, une certaine réputation.
Les Français n’ont eu droit qu’à la version officielle. On ne cesse de leur vanter les vertus de la vie gay. Alors qu’une occasion de parler de ces vertus se présente, on laisse passer l’occasion. C’est regrettable.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info
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