
À la réflexion, elle agite essentiellement à l’extérieur de l’Église, et dans certaines ères culturelles plus que d’autres.
Suivez mon regard…
Pour aller à l’essentiel, la question a été traitée par le pape Jean-Paul II (Ordinatio Sacerdotalis, 22 mai 1994). Pour comprendre sa réponse, il faut, en ce domaine comme dans bien d’autres, se situer «dans» la foi. Il faut se tenir dans l’attitude de celui qui accorde à priori au magistère l’assentiment de son intelligence et de sa raison.
Dans sa liberté, Notre Seigneur Jésus Christ « a choisi des hommes pour former le collège des douze Apôtres (Marc 3, 14-19), et les Apôtres on fait de même lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs qui leur succèderaient dans cette tâche » (Catéchisme, n. 1577).


Il me semble que dans l’histoire d’amour qui existe entre Dieu et nous, le propre de Jésus est de donner, tandis que notre rôle de chrétien est purement de recevoir. Nous ne sommes en effet qu’en dépendance de Dieu, que ce soit dans notre création, ou que ce soit dans le salut que Jésus nous apporte. Il y a là une donnée essentielle de la réalité chrétienne, qui fait de tout homme une image de ce qu’est le Christ pour l’Église, et de toute femme une image de ce qu’est l’Église pour le Christ, puisque, nous dit saint Paul, que le Christ est tête de l’Église, comme l’Église est corps du Christ.
Voilà le fondement de leurs places respectives dans la communauté chrétienne, et celle du prêtre-homme en particulier.
Propos de l'Abbé Hervé Courcelle Labrousse sur "Réponses catholiques"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire