La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

lundi 16 juillet 2012

13 à la douzaine

Une idée commune veut que les catholiques pratiquants, (intégristes ?) qui mettent en pratique le commandement "Croissez et multipliez", soient à la tête d'une famille nombreuse. Il semble que pour beaucoup de personnes, le fait d'être catholiques pratiquants implique de mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible. Or, ce n'est pas l'exacte vérité.
L’Eglise interdit-elle la contraception?
Ce que l’Eglise demande – au nom de la loi naturelle, en principe accessible à la raison humaine, même sans le secours de la Révélation, bien qu’en nos temps d’obscurcissement des intelligences, fort peu de personnes, y compris avec le secours de la Révélation, accèdent à une claire compréhension de ce point de la loi naturelle -, c’est de ne pas séparer les fins unitive et procréative de l’acte conjugal.
Le don des époux a, en effet, deux fins : l’augmentation de leur amour et la génération.
Cela ne veut pas dire que tout acte conjugal doit nécessairement être fécond, mais qu’il ne peut pas être délibérément fermé à la vie. C’est pourquoi l’Eglise prohibe la contraception artificielle (qu’elle soit physique comme avec un préservatif, ou chimique, comme avec la pilule).
Cette prohibition ne s’oppose pas à une légitime régulation des naissances.
L’Eglise encourage, au contraire, les époux à une paternité et une maternité responsables (en particulier, il n’est pas souhaitable d’engendrer plus d’enfants que l’on ne peut en élever et ce nombre est différent selon les couples).
Mais cette régulation légitime ne peut se faire dans le cadre d’une totale fermeture à la vie de l’acte conjugal.

vendredi 13 juillet 2012

14 juillet

Il y a deux cent vingt-trois ans, la Révolution française a commencé quand la populace parisienne a pris d’assaut et pillé la Bastille, qui ne séquestrait à l’époque que sept prisonniers de droit commun, et non des prisonniers politiques.
Nombre des agitateurs révolutionnaires - Robespierre, Danton, Saint-Just, Marat et Couthon - étaient bien décidés à éliminer l’Eglise catholique et à la remplacer par une religion laïque, basée sur la vérité, la raison et la liberté. Parce que Dieu et la sainte Eglise Catholique étaient, à leurs yeux, antithétiques de la raison et de la liberté, ces radicaux accaparèrent le pouvoir absolu au nom du peuple et ne mirent pas de limites aux changements que leur nouvelle foi devait imposer pour créer la morale laïque qui mènerait à la société parfaite.
Un catéchisme moral, « dans lequel il ne serait pas fait mention de principes religieux, proclamaient-ils, est la première exigence de la nation... Les sages y aspirent, les fanatiques religieux le redoutent, le gouvernement l’a rendu nécessaire. »
Les clubs jacobins étaient les églises de la nouvelle religion civique, qui exigeait une obéissance aveugle, la vénération de la puissance de l’homme et une foi illimitée dans le progrès. Rousseau était leur père spirituel, Robespierre leur grand-prêtre prêchant un évangile de terreur.
L’arbre de la liberté remplaçait la croix. Nicolas Bonneville,le chef des Amis de la Vérité, appelait à une version naturaliste de la Sainte Communion. « Amis, ceci est le corps du soleil qui mûrit les récoltes. Ceci est le corps du pain que le riche doit au pauvre ! »
Pour éliminer la culture catholique qui imprégnait la France depuis plus de mille ans, les propriétés de l’Eglise furent confisquées, des centaines de prêtres furent assassinés, et 30 000 furent déportés. L’Etat arracha à l’Eglise la responsabilité de l’éducation, de la charité, du mariage et de l’enregistrement des naissances et des décès.
Les révolutionnaires érigèrent des échelles contre les murs de la cathédrale Notre-Dame et attachèrent des nœuds coulants au cou des statues de plus de deux douzaines de rois de France afin de les jeter à terre. Une foule hurlante décapita les statues et les précipita dans la Seine.
A l’intérieur, les statues et symboles religieux furent enlevés et la cathédrale fut reconsacrée à la déesse Raison. L’autel fût transformé en estrade sur laquelle une actrice soutenue par un corps de ballet dansait aux accents de la chanson : « Toi, sainte liberté, vient demeurer dans le temple, soit la déesse des Français. »
Les apôtres de la foi et de la raison furent envoyés dans les villes et villages prêcher la bonne nouvelle de la République. Il y avait des hymnes laïques, des lectures des textes sacrés de Rousseau, des baptêmes civils, et des fonts baptismaux gouvernementaux. Plus de 2 000 églises catholiques furent transformées en temples de la raison.
Un témoin, sujet britannique, a écrit une description d’une Fête de la Raison se déroulant dans la campagne française :
Un délégué arrive quelques jours à l’avance, accompagnée par une déesse, si la ville concernée ne peut en fournir une convenable. Elle est attiffée d’une tunique romaine en satin blanc, généralement tirée de la garde-robe d’un théâtre, et porte sur la tête une coiffe rouge ornée de feuilles de chêne. Le bras gauche appuyé sur une charrue, elle tient une lance dans la main droite... Installée sur un autel, elle s’adresse au peuple qui en retour lui rend hommage.. Chaque fois que c’est possible, on amène un prêtre qui abjure sa foi en public et qui déclare que le christianisme n’est qu’une supercherie. La fête s’achève avec un feu dans lequel on brûle les livres de prière, les images saintes, les confessionnaux et d’autres pièces du mobilier religieux. La plupart des gens présents regardent en silence, médusés d’horreur et de stupéfaction, d’autres dansent tout autour, soit qu’ils soient ivres, soit qu’ils aient été payés pour...

Pour renforcer leur main-mise sur la nation, les jacobins ont supprimé les élections et établi la première dictature moderne, le premier état policier. « La République, a déclaré Danton, a été établie cinquante ans avant que l’opinion n’y soit préparée... des élections libres seraient incompatibles avec son maintien. »
Ils inaugurèrent un règne de terreur dont ils croyaient qu’il était le seul moyen d’éliminer à vitesse éclair les forces d’égoïsme et de corruption, c’est-à-dire l’Eglise (entre autres). La ligne de conduite des jacobins a été énoncée par Saint-Just : « Jusqu’à ce que la volonté du peuple souverain réprime la minorité monarchiste et règne par droit de conquête... Vous avez à punir non seulement les traîtres mais aussi les autres, vous devez punir quiconque est passif dans la République et ne fait rien pour elle... Ceux qui ne peuvent être gouvernés par la justice doivent être gouvernés par le glaive. »
Des dizaines de milliers de personnes furent arrêtés sur de simples soupçons. Les accusés furent jugés coupables en groupes. Avoir un avocat ne fût pas autorisé et les prisonniers n’avaient pas le droit de se défendre eux mêmes. Au moins 30 000 personnes, pour la plupart innocents, périrent sous le couteau de la guillotine.
Dans un ignoble épisode prenant place en Vendée, les bourreaux décidèrent que la guillotine était trop lente (bien qu’ils aient planifié la mise à mort de dizaines de milliers de personnes) et plus de 2 000 victimes — des catholiques contre-révolutionnaires — furent sommairement noyés.
L’ex-étudiant oratorien Joseph Fouché a massacré des milliers de personnes à Lyon. L’historien R.R. Palmer fait remarquer : « ces hommes infligeaient la mort avec une religieuse allégresse ! »
Le résultat de leur reconstruction de la société, basée sur des abstractions idéologiques : deux cents ans d’instabilité sociale et politique et de troubles divers. Dix ans après la prise de la Bastille, la France avait déjà connu six gouvernements différents. Depuis 1799, un dictateur, deux empereurs, deux rois, le gouvernement fantoche de Vichy et cinq républiques ont régi la nation.
Vers 1790, les terroristes totalitaires ont créé, au nom du peuple souverain, la tyrannie de la vertu. Le grand mythe républicain de ces sortes de gens, a déclaré l’historien Elie Sagan « est le fruit corrompu de la modernité, la Terreur était le premier régime à accomplir ce tour de passe-passe idéologique acrobatique par lequel la souveraineté du peuple s’achève par la destruction du peuple. »
George J. Marlin est un rédacteur de The Quotable Fulton Sheen et l’auteur de The American Catholic Voter (Le vote catholique américain). Son dernier livre s’intitule : Narcissist Nation : Reflections of a Blue-State Conservative (Une nation narcissique : les réflexions d’un conservateur).
Source :
http://www.thecatholicthing.org/col...

samedi 7 juillet 2012

Bac à blagues

Ils ont eu leur Bac, ces petits.
Et ils sont même plus nombreux que l'année dernière !
Applaudissons la progression !
Néanmoins, je m'interroge parfois ... 
Une chose est sure : ils nous font sourire....

Chaque année, les perles de nos bacheliers - fautes d'orthographe comprises - font le bonheur des médias. La Charente Libre, L'Express, RTL Belgique et le site www.perlesdubac.fr ont trouvé des pépites. Leur sélection.En philosophie
- "Travailler, est-ce seulement être utile ?"
- "Il faut travailler car on ne peut pas vivre éternellement au crochet de ces parents. Au moyen-ages, un bouffon pas drôle par exemple n'avais pas ça place au château par temps de famines."
- "On constate que tous dans la société ne travaillent pas pour être utiles. Certains travaillent aussi pour leur plaisir. Les prostituées par exemple joignent l'utile à l'agréable."
- "Si le travail rend utile, alors pourquoi tant de gens ne s'en rendent pas compte et préfèrent profiter du système en prenant l'argent des autres sans travailler (je parle ici du chômage) ?"
- "La preuve que le travail n'est pas utile, c'est que Jésus-Christ n'a jamais travaillé. Il a voyagé de pays en pays pour répandre l'amour mais n'a jamais travaillé. Or personne n'a été plus utile que lui, personne ne le contestera."
- "
Descartes avec le cogito, soit le "je pence donc je suis" nous montre que si je pence être utile je le suis".
- "La meilleure façon de juger de l'utilité d'un travail se mesure aux résultats. Ainsi je pourrai juger de l'utilité de mes professeurs en fonction des résultats que j'obtiendrai au bacalauréat."
- "Après il y a des contre-exemples : en ce moment, j'ai pas franchement l'impression d'être utile à quoi que ce soit et pourtant je travaille dur pour avoir une bonne note en philosophie pour mon bac."
- "Travailler est-ce seulement être utile ? Je ne peux vous cacher ma satisfaction que nous ayons à disserter sur un tel sujet, car c'est une question qui m'obsède depuis mon entrée en sixième."

En philosophie
- "Peut-il exister des désirs naturels ?"
- "Les désirs naturels varient. Par exemple, pour une famille vivant en
Afrique, les désirs naturels seront de dormir et de manger car l'Afrique vit encore de manière sauvage. Mais pour un Français bien plus évolué, ce sera d'avoir une voiture, une machine à laver et une très grande garde-robe."
- "Selon
Rousseau, il vaut mieux rêver ses désirs plutôt que les satisfaire. C'est pour cela qu'il a toujours vécu seul et malheureux."
- "Les hommes utilisent des mots pour exprimer leur désir et les animaux utilisent des cris. Sauf lorsque des êtres ont des relations sexuelles dans le but d'avoir du plaisir et non dans le but de faire des enfants, ils utilisent des cris car l'homme est considéré alors comme animal."
- "Le désir d'enfant pour une femme est naturel, donner la vie est dans l'ordre des choses, c'est instinctif d'avoir une progéniture. Les femmes qui n'en veulent pas, ou pire qui choississent l'abominable assassinat en avortant, sont donc des êtres pervertis."
En histoire :
- "Une fois mort, Kennedy ne pouvait plus y faire grand-chose."
- "En effet, dès l'arrivée au pouvoir du
Front national en 1936, la France entreprend une démocratie sociale, à l'image des Etats-Unies, ce qui aboutit aux biens de consommation."
- "La guerre froide en résumé, c'est l'histoire de deux super puissances super armées mais qui n'avaient pas les couill** de s'en servir : au lieu de ça, ils ont passé leur temps à se balancer des avions en papier."
- "Suite à la chute du mur de Berlin, la circulation des vents a pu être rétablie dans toute l'
Europe. Avec l'arrivée des courants chauds, on assiste alors à la fin de la guerre froide".
- "En pleine guerre froide, [...] McCarthy avait même un plan pour filtrer internet et débusquer les communistes."
- "L'
ONU est une institution qui permet au pays riche de contrôler les pays pauvres tout en douceur. Cela évite des guerres et des morts, ce qui est plutôt positif."
- "Les
Etats-Unis ont beau être les maîtres du monde, ils sont moins nombreux que les Chinois, et la quantité, ça compte".
 "La IVème république, c'était naze. Il fallait vite changer. Et ils l'ont fait."
- "Le 6 mars 1884 l'OAS organise un putsch qui échoue en raison de l'absence de militaires."
- "Attention, il faut bien noter que les classiques et les néoclassiques ne voient pas le monde de la même façon. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard si le héro de Matrix porte le prénom Néo."
- "De nombreuses crises nucléaires ont déjà frappé les humains par le passé, par exemple lorsque les dinosaures ont disparu de la Terre."

En géographie
- "Entre 1918 et 1939 la classe dominante étant la classe moyenne (ouvriers), la population se situé essentiellement à l'intérieure des terres (plus les côtés)."
- "On voit bien que la plupart des riches sont très riches, et la plupart des pauvres très pauvres. Cela permet une répartition idéale des richesses."
- "L'accumulation du capital n'a pas grand intérêt pour la croissance économique. En effet, une capitale par pays suffit largement, et nous coûte déjà assez cher en impôts."
- "Les pays pauvres se sont quasiment tous rassemblés en Afrique. Il aurait plutôt dû se rapprocher des Etats-Unis, comme l'ont fait le
Mexique et le Canada."

En sciences
- "Pour remédier à la stérilité d'une femme, il faut lui enlever les ovaires".
Décidément, la stérilité féminine les travaille :
"En somalie, à cause de l'eau non potable, il faudrait mettre des stérilets aux femmes pour ne plus qu'elles meurent en couche."
- "Paul n'a pas beaucoup de spermatozoides donc peu de LH et FSH, c'est pourquoi on donne à sa femme un traitement avec ces deux hormones."
- "Le test de l'eau potable est un test destructif. C'est-à-dire que pour savoir si une eau est potable, il faut la boire et regarder si on ne meurt pas. Si on meurt, c'est dommage, parce qu'on ne pourra pas faire d'autre test."
- "Le CO2 dégage des produits radioactifs" ou "Le CO2 fait un trou dans la couche d'ozone et laisse alors passer les rayons X."

Ovni
- "N'ayant pas compris cette question, mais afin de vous montrer que je connais mon cours, je me permets de répondre à une question de mon choix."

jeudi 5 juillet 2012

La polygamie







" Je vous recommande vivement, comme très significatif de la décadence des moeurs et de la société qu'elle nous prépare, un livre de Catherine Ternaux publié chez Grasset et intitulé "La polygamie, pourquoi pas ?".
Le point d'interrogation est purement formel. En réalité ce livre est un hymne à la polygamie - polygynie ou polyandrie. La polygamie est présentée le plus sérieusement du monde comme un remède au divorce.
Peut-être d'ailleurs est-ce là l'expérience vécue par l'auteur qui ne s'étend pas sur sa vie personnelle, mais dédicace son livre "à Jean-Paul, mon mari, dans l'amour tout entier de mon coeur".
Aimer "entièrement" plusieurs êtres ! Quel idéal ! Il faut en finir, dit Catherine Ternaux, "avec les paresseuses croyances sur nos capacités d'aimer". "Ne sommes nous pas des handicapés de l'amour dans la mesure où on nous "entraîne à n'aimer qu'une seule personne à la fois et qu'ainsi notre force affective n'est pas exercée. Nous ne savons pas bien ouvrir notre coeur quand bien même nous en avons envie.
Si dès notre enfance on nous portait à cette habitude d'aimer pluriellement, cela serait différent. Parions que plus on aime de personnes, plus on sait aimer..."
L'amour n'est plus un choix mais une expertise !
En Afrique, au Gabon précisément, j'ai connu le tourisme sexuel totalement décomplexé. Et j'ai pensé (c'était entre 1989 et 1991, mon premier poste comme prêtre) que cette décontraction totale, où il n'y a ni possession ni jalousie, pourrait bien être... l'avenir du monde occidental.
Au fond c'est ce qu'écrit Catherine Ternaux en 2012, dix ans après. Qu'est-ce que cela signifie ?
Deux choses avant tout.
On tend à faire l'économie du choix amoureux, parce que "choisir c'est renoncer" et qu'il ne faut renoncer à rien. On ne se rend pas compte que, faisant l'économie du choix, on fait l'économie de l'amour, de son entièreté non négociable, de l'aventure existentielle qu'il signifie, de l'absolu qu'il représente et auquel il nous introduit, de l'ambition magnifique de l'une seule chair (hébreu : basar : un seul être humain)...
Et on remplace tout cela par une affectivité vague, qui se réduit finalement à un libre service sexuel généralisé, où la déontologie du consommateur remplace la morale.
On oublie l'enfant, qui n'est pas le fils de personne mais le rejeton d'un homme et d'une femme, auquel on va transmettre une culture, des valeurs, une expérience et qui va lui-même se construire dans son rapport à son père et à sa mère, en puisant non seulement dans l'amour qu'ils lui portent mais dans l'exemple de leur amour mutuel la force d'affronter l'existence.
Pourquoi le divorce constitue-t-il un traumatisme pour l'enfant bien plus que pour les adultes ? Parce que le mariage est nécessaire à l'enfant qui, pour être équilibré, doit être un enfant de l'amour (c'est-à-dire du choix).

Conte pour enfants...

Un bébé dans ses bras, une femme très apeurée arrive au cabinet de son gynécologue et lui dit:
- Docteur, s' il vous plaît, aidez-moi, j' ai un problème très grave. Mon bébé n' a pas encore un an... et je suis déjà à nouveau enceinte. Je ne veux pas avoir d' enfant en si peu de temps, je préfère un espacement plus grand entre l' un et l' autre.
  Le médecin l' interrogea:
- Très bien, que voulez-vous que je fasse ?

Elle répondit:
- Je désire interrompre ma grossesse et je veux pouvoir compter sur votre aide.Le médecin resta un peu pensif et au bout d' un moment il lui dit:
- Je crois que j' ai une meilleure méthode pour résoudre le problème et elle est moins dangereuse pour vous.

La femme sourit, pensant que le médecin accepterait de l' aider.
Lui continua à parler:
- Regardez Madame, pour éviter d' avoir deux bébés à la fois en un aussi court espace de temps, nous allons tuer cet enfant qui se trouve à vos bras. Ainsi vous aurez une période de repos jusqu' à ce que l' autre bébé naisse. Si nous allons tuer, il n' y a pas de différence entre l' un et l' autre des enfants. Et il est même plus facile de sacrifier celui-ci que vous portez dans vos bras car vous ne courrez ainsi aucun risque. 

La femme s'affola et dit:
- Non, docteur! Quelle horreur! Tuer un enfant est un crime! - Je pense aussi la même chose, Madame -dit le gynécologue-, mais vous m' aviez parue si convaincue de le faire, que pendant un moment j'ai pensé vous aider.

Lequel de ces deux bébés n'est pas un enfant ?
Le médecin sourit et, après quelques considérations, il vit que sa leçon produisait de l' effet, Il convainquit la mère qu' il n' y a pas la moindre différence entre tuer un enfant déjà né... et en tuer un qui va naître, et qui est vivant dans le sein maternel.
LE CRIME EST EXACTEMENT LE MÊME !
QUE CELA ILLUMINE LES ESPRITS !
 Dr. Moisés Mieles Cerchar
Chirurgien Pédiatre -  Málaga. España.

(Lu sur la page du Père Pagès)

mercredi 4 juillet 2012

Hourra ! La société progresse...

Ouf ! Enfin du nouveau ! Alors que je ne sais quelle sombre entité masquée demande à cors et à cris le mariage homosexuel sous prétexte d'égalité des droits, des chances et des élections, mariage qui aboutira au droit à l'adoption pour ces "couples nouvelle formule", voici qu'un pas en avant est franchi pour les adeptes du mariage pluriparental.
Je m'explique.
S'il est incongru désormais de limiter le couple à deux personnes, (deux hommes ou deux femmes, ne parlons pas du couple complétement obsolète composé d'un homme et d'une femme), nous nous devons semble-t-il nous ouvrir aux perspectives nouvelles engendrées (sic) par les nouveaux besoins de ces nouveaux.... quoi ? couples ? amants ? gogos ? ...
Bref, il serait bon de donner un bon coup de balai dans nos vieilles habitudes étriquées et de reformer, refonter, reconditionner, la famille !
A ce titre, certains préconisent son élargissement qui pourrait comporter plusieurs membres, par exemple deux hommes, trois femmes et une petite bande d'enfants dont chacun des adultes pourraient être le parent.
La première étape portait le doux nom de "famille recomposée" !
La seconde étape se verrait bien ajouter un élément clef dans cette famille recomposée : la parenté de tous ses membres ! (ce qui deviendrait à mes yeux, et cela n'échappera à personne : la famille décomposée !)
Et c'est en route !!!
Le docteur Dickès qui comme chacun le sait à la tête bien pleine nous livre son sentiment :
" Le Daily Mail du 3 juillet 2012 annonce la création des premiers bébés génétiquement modifies.
Une femme était stérile. Des biologistes ont injecté directement dans ses ovules des gènes d'une autre femme. Puis la fécondation par les spermatozoïdes du conjoint, et la naissance sont intervenues. L'enfant aura ainsi trois parents.
Quinze enfants sont nés dans ces conditions au Reproductive Medicine and Science de St Barnabas dans le New Jersey. Trente enfants seraient nés aux Etats-Unis de cette manière. Ceux-ci seraient tous en bonne santé.
Le programme génétique de ces enfants a bien sûr été vérifié : effectivement on retrouve des gènes des deux mamans et du père.
Ce qui se présente comme une prouesse technique au service de l'infertilité pose de très graves problèmes moraux. Car surtout les généticiens craignent que cette méthode ne soit utilisée pour créer de nouvelles races humaines avec des caractéristiques programmées comme par exemple la force physique et une intelligence supérieure.
Attali dans son ouvrage Petite histoire de l'avenir avait déjà évoqué la possibilité pour les savants d'arriver à préprogrammer des êtres humains.
Nous y sommes. " Dr Jean-Pierre Dickès
Bon voyage petite famille....
Désormais nous allons vers la civilisation des tribus dans le sens antique du terme.
Mon frère ? Qui est mon frère ?.....