La journée a passé, le temps s’est écoulé. Heure après heure, le soir est arrivé. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le couchant. C’est donc le moment ultime pour penser tout ce qui doit être pensé, pour dire tout ce qui doit être dit…. Il faut boucler sa journée comme on boucle sa valise, prêt à partir pour le grand voyage. Encore un peu de temps et le jour s'en ira .... C'est l'heure bleue. Le mouvement du monde se calme, le soleil se cache. Je partirai avec le couchant.

samedi 28 avril 2012

Bravissimo !


Comme prévu le lavage de cerveau élaboré par le système et relayé par les médias, a parfaitement fonctionné sur la masse. Ainsi au deuxième tour les français ont le choix entre la peste et le choléra, beau résultat... Le système est le grand gagnant du premier tour puisqu’il a réussi à placer ses deux candidats en tête, il faut dire qu’ils ont mis le paquet...
Au second tour on fera en sorte que le candidat socialiste gagne, pour maintenir l’illusion de l’alternance, Flamby sera élu comme je l’avais prévu et le tour sera joué.

vendredi 27 avril 2012

Après les urnes

Actuellement, les esprits s'échauffent en vue de cette dernière ligne droite qui aboutira au second tour des élections : les deux candidats jettent leurs dernières forces, leurs  derniers (ou presque) arguments dans la bataille, et l'un d'eux brille de ses derniers feux aussi… Et ensuite ? Que deviendront les discours enflammés, les professions de foi enchantées, les postures altières, lorsque sera passé le temps des urnes ?
Pour ce second tour tous les coups (et tous les coûts, en promesses en tout cas…) sont promis et permis !

mercredi 25 avril 2012

Prémices inquiétantes

Le sentiment de vivre une avant-guerre nait quelques temps avant la guerre. Ce n’est pas une période que l‘on définit et caractérise pendant ou une fois la guerre terminée, non, curieusement, il arrive un moment où l’on « sait » que l’on y est, que nous sommes en avant-guerre.
« Il est loin mon pays, il est loin… ». La belle chanson de Claude Nougaro sonne aux oreilles, avec ses paroles justes et ses mélodies profondes. Oui, il est loin mon pays, il est loin… Mais je ne parle pas de Toulouse, non, je parle de la France. La France, ma France, qui s’éloigne, qui se dissipe, qui se néantise…

lundi 23 avril 2012

Pour QUI voter ?

La tentation est quelquefois grande de vouloir prendre la démocratie à son propre piège, de constituer un pôle catholique et de lutter contre la Révolution avec ses propres armes (campagnes, lobbyi...ng, slogans, élections, pétitions…)
L’histoire nous montre pourtant que jamais aucune tentative n’a abouti, même avec des conditions favorables.
Souvenons-nous de cette funest

mercredi 18 avril 2012

L'autre côté du miroir

La mort d’un homme est toujours une chose triste (je fais des exceptions pour des êtres tels que Mohamed Merah, Oussama Ben Laden et Saddam Hussein, bien sûr). Parfois cette mort est porteuse d’une terrible logique qu’il n’est pas possible d’ignorer. Avec la mort de Richard Descoings à New York, on a assisté à un étalage d’ignorance volontaire consternant. A lire la presse française, on aurait pu penser que Richard Descoings était un grand réformateur de Sciences Po dans la direction de la tolérance et de l’ouverture. Et on aurait pu penser que sa mort était inexplicable.

Toujours valable...

« Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l’utilité du moment à l’utilité permanente et véritable…
Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d’existence et notre force, ne l’abdiquons pas. C’est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c’est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu’il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends l’abstention (lors des consultations électorales) n’est pas un défaut d’affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C’est s’affirmer, c’est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l’air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l’apparence d’une opposition vaincue à votre facile triomphe…
 Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu, l’abstention d’aujourd’hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens…
Mais j’en suis convaincu, la protestation incessante par l’abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l’intimidation électorale… »
Texte rédigé par Henri, Comte de Chambord le.... 22 septembre 1861

lundi 16 avril 2012

L"or to graffe

Ah, cette bonne vieille dictée. Oui, elle existe toujours à l'école mais elle se révèle de plus en plus un cauchemar pour les élèves au vu des fautes qu'ils y commettent.
Une étude réalisée sur les performances des élèves de CM2 à vingt ans d'intervalle (1987-2007) a permis de constater une baisse significative du niveau en orthographe, souligne le ministère.
Selon le ministère de l'Education, le nombre d'erreurs en moyenne sur une dizaine de lignes est passé de 10,7 en 1987 à 14,7 en 2007.

Le seul vote qui vaille

Lorsqu'on vous met en face de deux alternatives politiquement intolérables, il est important de ne choisir aucune d'entre elles. Et quand ce choix est présenté avec des arguments rivaux et des débats qui excluent de la discussion publique tout autre ensemble de possibilités, il devient un devoir de se retirer de ces arguments et de ces débats, afin de résister à l'imposition de ce faux choix par ceux qui ont arrogé eux-mêmes le pouvoir de définir ces alternatives.
Cette position peut dans l'abstrait remporter aisément l'adhésion. Mais, quand elle s'applique à la prochaine élection présidentielle, elle risque d'être rejetée d'emblée. Car c'est une idée reçue que voter est la marque d'un bon citoyen, et ne pas voter un signe d'irresponsabilité.
Mais le seul vote ayant de la valeur [...] est un vote qui ne peut être fait que contre un système qui offre deux choix, deux partenaires dans le débat idéologique, chacun ayant besoin de l'autre comme une cible
Pourquoi devrions-nous rejeter les deux à la fois ?
Dans une telle situation, voter n'est pas seulement voter pour un candidat en particulier, c'est également voter pour un système qui nous présente que des alternatives inacceptables.
La façon de voter contre le système est de ne pas voter".
Alasdair MacIntyre
Alasdair MacIntyre (né en 1969 à Glasgow, aujourd'hui citoyen américain) a marqué un nouveau départ dans la philosophie morale contemporaine, ouvrant des voies qui ne cessent d'explorer sur tous les continents et dans des contextes culturels et théologiques très divers. Son approche est à la fois aristotélicienne, thomiste et augustinienne. Catholique depuis 1983 au terme d'un itinéraire intellectuel très riche, il s'est retiré aujourd'hui de l'arène publique.

mardi 3 avril 2012

Transmettre l'Esprit de la France

La campagne présidentielle bat son plein, jamais le niveau des héritiers spirituels de Robespierre à la présidence de la « république » n'a été aussi bas, en témoignent les interminables bavardages démocratiques de comptoir des plus anciens électeurs moribonds, esclaves à jamais des isoloirs et des urnes électorales, puissantes machines de guerre à étouffer les racines de notre civilisation Chrétienne au profit des idéaux maçonniques.

dimanche 1 avril 2012

Affaire MERAH : La question qui n'est pas posée..

La plupart des commentaires sur l’affaire Merah demandent de ne pas stigmatiser tous les Musulmans. Ils ont raison. Il n’y a pas dans notre culture occidentale, et il ne saurait y avoir, de responsabilité collective. En revanche, on voudrait être plus certain que l’Islam est bien pour tous les Musulmans cette religion de paix et d’amour que l’on nous vante dans autant de discours lénifiants. Poser la question, c’est hélas y répondre.