Enumérons, de manière tout à fait non exhaustive, quelques textes juridiques auxquels cette loi contrevient :
Le « mariage » des paires contrevient aux articles 75 et 144 du code civil sur le mariage qui est exclusivement celui de l’homme et de la femme (pour ne parler que de ces deux articles-là du code civil), à l’article 12 de la convention européenne sur le « mariage de l’homme et de la femme ».
Il s’oppose aussi à l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui pose que le droit répond à l’intérêt général, pas à l’intérêt particulier.
A l’article 34 de notre constitution qui ne permet pas à la loi d’introduire une nouvelle définition du mariage.
Entre beaucoup d’autres textes internationaux, il est contraire à la Charte de l’ONU de 1989 qui insiste sur « l’importance des traditions et des valeurs culturelles de chaque peuple dans la protection et le développement harmonieux de l’enfant. »
Et à la Charte Constitutionnelle de l’environnement, qui manifeste l’inquiétude face à l’ignorance des règles naturelles, et donc du fondement naturel de la famille.
Et à la Charte Constitutionnelle de l’environnement, qui manifeste l’inquiétude face à l’ignorance des règles naturelles, et donc du fondement naturel de la famille.
A l’article 7.1 de la déclaration des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 en vertu duquel l’enfant a le droit d’exiger de connaître son père et sa mère et d’être élevé par eux.
Il s’oppose aux décisions du Conseil constitutionnel qui souligne le rôle de la procréation dans le mariage (QPC du 28 janvier 2011), aux arrêts de la Cour de cassation entre autres celui du 13 mai 2007 (le mariage est l’union d’un homme et d’une femme), à un arrêt de la Cour européenne du 24 juin 2010, etc., etc., etc., etc.
Le mariage de l’homme et de la femme est même érigé en principe général du droit par la Cour de Cassation (13 mai 2007).
Quant à la GPA et la PMA qui vont suivre quasi automatiquement, c’est le retour à l’esclavage… en 2013 !
Il s’agit dans la PMA de créer un enfant qui sera sans père, pour qu’il puisse être adopté par la copine de la mère.
Donc trois problèmes :
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- on le prive de père.
- on demande au père biologique de l’abandonner, on le déresponsabilise.
Dans la GPA, il s’agit de fabriquer un enfant sans mère : on demande à la mère porteuse d’abandonner son enfant, afin qu’on puisse le faire adopter par le copain du père.
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- on le prive de père.
- on demande au père biologique de l’abandonner, on le déresponsabilise.
Dans la GPA, il s’agit de fabriquer un enfant sans mère : on demande à la mère porteuse d’abandonner son enfant, afin qu’on puisse le faire adopter par le copain du père.
Donc trois problèmes :
- on fabrique un enfant qui devra exprès être abandonné par sa mère et privé de mère
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- il y a le fait qu’on force la mère à l’abandon. C’est un déni de la mère.
- on fabrique un enfant qui devra exprès être abandonné par sa mère et privé de mère
- on fabrique un enfant pour qu’il soit adoptable
- il y a le fait qu’on force la mère à l’abandon. C’est un déni de la mère.
On ne peut pas tolérer cette fabrication d’enfant pour le fournir à l’institution de l’adoption, avec un adoptant désigné d’avance : le copain ou la copine du parent.
L’enfant n’est pas un matériel qu’on fabrique à sa guise ou qu’on fait fabriquer.
On prive volontairement un enfant de sa filiation naturelle. Après avoir lutté contre l’accouchement sous X, bravo.
La biologie n’est certes pas le tout de l’adoption mais on ne peut pas dire qu’elle n’est rien.
On prive volontairement un enfant de sa filiation naturelle. Après avoir lutté contre l’accouchement sous X, bravo.
La biologie n’est certes pas le tout de l’adoption mais on ne peut pas dire qu’elle n’est rien.
On ne peut pas priver exprès un enfant de son père ou de sa mère. L’adoption, c’est donner une famille à un enfant, et pas du tout donner un enfant à une « famille ».
Il faut souligner aussi que l’enfant d’homosexuel n’est absolument pas dépourvu de droits comme on veut nous le faire croire pour nous faire pleurer, car la protection de l’enfant n’est pas liée à la sexualité de son parent…
Ni même le copain du parent homo ! Ce copain sans lien de parenté peut même obtenir la garde de l’enfant en cas de séparation ou de décès. (article 377 du code civil, note 6)
Ni même le copain du parent homo ! Ce copain sans lien de parenté peut même obtenir la garde de l’enfant en cas de séparation ou de décès. (article 377 du code civil, note 6)
Que les homos vivent comme ils l’entendent, nous n’avons rien contre, mais qu’ils cessent de tripoter le statut de l’enfant, qui n’est ni un droit, ni un substitut à la stérilité. Où sont les droits de l’enfant dans tout cela ? C’est pour cela que cette loi nous atteint tous en atteignant le plus faible.
Cela ne fait pas évoluer le monde, cela le fait régresser. On substitue la parenté sociale à la parenté biologique. Cela devient une parenté d’éducation. Dans ce cas on pourra désormais, comme en Ontario, trouver plus de deux parents à l’enfant. Pourquoi pas quatre ou cinq tant qu’on y est ?Autant dire pas de parents du tout.
Pour conclure, faut-il que la jurisprudence, la doctrine, la loi soient désavoués honteusement pour faire plaisir à 0, 06% de la minorité ?…
Pour qu’ensuite ces paires divorcent tout de suite et que leurs « enfants » nous réclament des comptes sur leur filiation mensongère ? Vous voyez tous les problèmes juridiques qui vont s’abattre sur nous ? Et après le « mariage » pour tous on va autoriser comme en Ontario le multimariage (ou mariage pour trois, quatre personnes ou plus ) ?… Et la polygamie ?…
Ne jouons pas aux apprentis-sorciers. Certains naïfs disent : puisque d’autres pays ont légalisé le mariage homo, faisons-le aussi. » Je réponds à ces gens-là : « vous croyez que c’est un argument ? Alors à voir les nombreux pays qui légitiment les mutilations sexuelles des femmes vous pensez que la France doit aussi les pratiquer ?… »
L’Eglise peut, justement au nom de l’amour, s’opposer au mariage des homos parce qu’il y a une impossibilité tout simplement mécanique dans le mariage de deux hommes ou deux femmes, et ce tout en estimant que nous devons les aimer comme notre prochain et les accueillir.
La loi sur le mariage des paires vient de passer : on n’avait pas d’autres choses, plus sérieuses, à discuter ?
Sophie Durand sur RIPOSTE LAIQUE
De plus, les modernistes ont réussi à neutraliser quasiment toutes les résistances, les groupes dits traditionalistes se ralliant les uns après les autres à la Rome apostate ou brûlant de trouver un accord avec ceux-là mêmes qui détruisent la foi. Avant eux, la quasi-totalité des évêques conservateurs regroupés dans le Cœtus internationalis patrum avaient fini par accepter Vatican II et les réformes qui en sont issues, en signant d’abord les décrets du conciliabule en 1965 et en appliquant la révolution conciliaire dans leur diocèse respectif.
La crise effroyable que nous vivons a une évidente dimension eschatologique, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour l’ignorer.
Si Saint Paul a prédit à Timothée que « les jours viendraient où les hommes ne supporteraient plus la sainte doctrine », si le cardinal Pie a prophétisé que « l’Eglise serait réduite à des dimensions individuelles et domestiques », si la Sainte Vierge a dit à Mélanie à La Salette que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist », s’il est dit dans la version intégrale de l’Exorcisme de Léon XIII « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété, en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé », si avec la synaxe de Paul VI nous voyons « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (Matthieu XXIV, 15), il est non moins vrai que le Christ, chef de l’Eglise, a promis à l’institution qu’il a fondée l’indéfectibilité et c’est fort de cette promesse divine que malgré les ténèbres actuelles, les ruines qui partout s’accumulent, les chrétiens fidèles gardent au cœur une invincible espérance surnaturelle.
Sûrs que le retour du Christ qui détruira l’Antéchrist « par le souffle de sa bouche » (2 Thessaloniciens II, 8) lors de la Parousie rendra à chacun ce qui lui est dû et mettra un terme définitif aux temps apocalyptiques que nous vivons.
Dans cette gigantesque entreprise de destruction qu'aura été le Conciliabule Vatican II rien n’est laissé intact : ni la liturgie désacralisée, ni le catéchisme traditionnel interdit et remplacé par une vague catéchèse droit-de-l’hommiste et œcuméniste, ni les constitutions religieuses, ni l’habit ecclésiastique, ni les Etats, syndicats, écoles et partis chrétiens tous appelés à faire leur mue.
A Eglise nouvelle correspondent sacerdoce nouveau, ecclésiologie nouvelle, messe nouvelle, catéchisme nouveau (1968 avec Pierres Vivantes et 1992 avec le “Catéchisme de l’Eglise catholique”), sacrements nouveaux, communautés nouvelles, nouveau chemin de Croix (1991), nouveau Rosaire (2002), nouveau code de droit canon (1983), nouveau rite d’ordination (1968), nouveau baptême (1969), nouvelle confirmation (1971), nouvelle extrême-onction (1972), nouvelle confession (1973), nouveau bréviaire (1970), nouveau calendrier liturgique (1969), nouvelles huiles saintes (1970), nouveau Notre Père (1966), nouveau Credo (où l’on a remplacé l’expression « consubstantiel au Père » par « de même nature que le Père »). Tout a été dit sur les origines talmudiques de la synaxe voulue par Paul VI, sur l’abandon du caractère propitiatoire du saint sacrifice de la messe, sur l’hétérodoxie du nouveau code de droit canon du 25 janvier 1983 qui lève l’excommunication des francs-maçons. Il n’est pas jusqu’à la morale qui ne soit elle-même corrompue par l’inversion des fins du mariage, par l’abandon du principe traditionnel de l’autorité de l’homme sur la femme, par les discours ahurissants tenus par nombre de clercs sans que ceux-ci ne soient jamais sanctionnés.
Dans une volonté satanique de destruction, on s’en est même pris aux congrégations religieuses dont les constitutions ont toutes été profondément modifées, y compris celle des Chartreux qui n’avait pourtant jamais été remaniée depuis son fondateur saint Bruno. Et les églises elles-mêmes sont transformées : au maître-autel tourné vers Dieu se substitue une simple table orientée vers l’assemblée ; le prêtre (ou ce qui en tient lieu) étant réduit au rôle d’animateur et de président d’une cérémonie sécularisée. Les confessionnaux sont délaissés et font souvent l’office de placards à balais. La chaire est supprimée ou délaissée, manière symbolique de renoncer au pouvoir d’enseignement de l’Eglise, car dans la religion conciliaire nous ne sommes plus dans le schéma de l’Eglise maîtresse de vérité enseignant au monde la voie, la vérité et la vie mais dans celui d’une église enseignée par le monde, apprenant à son contact, réagissant à l’unisson. Il s’agit de mettre en place les conditions d’un mondialisme politico-religieux ; dans le nouvel ordre mondial les religions mises sur un pied d’égalité ne sont en effet que de simples animatrices et de zélés propagandistes de la démocratie universelle et de ses idoles : la déclaration des droits de l’homme, le philosémitisme, la tolérance érigée en absolu, le laïcisme, la liberté de conscience et de culte, l’antiracisme unilatéral et obligatoire, la lutte acharnée contre toutes les discriminations, mêmes naturelles et légitimes.