Voici un texte que je vous communique car il résume très bien les sentiments des catholiques et explique en partie leur choix pour le second tour de l'élection présidentielle prévue dimanche prochain.
"Moi la catho branchée, je dois rendre hommage à François Hollande et à Jean-Luc Mélenchon : grâce à leurs programmes, jamais depuis que je m’y intéresse – 1974, j’avais 11 ans ! – une campagne présidentielle n’aura autant concerné les préoccupations des catholiques.
En mettant la priorité sur l’euthanasie, la mariage et l’adoption plénière d’enfants par les couples homos mariés, l’autorisation de recherche sur l’embryon humain, la constitutionnalisation de l’IVG et de la loi de 1905, la gauche attaque de front tous les principes vitaux, familiaux, et de liberté qui, avec le principe de charité, habitent la foi chrétienne.
François Hollande opère ainsi un changement historique de conception de notre société française. Sans que personne dans les médias, ni journalistes, ni candidats, ni observateurs, ne s’en préoccupe davantage.
Pourtant, mêmes les évêques de France avaient interpellé les Français sur cet enjeu majeur, et rappelé les points de « discernement » à prendre en compte en conscience lors du vote, décidés non-négociables par Benoît XVI en 2007 : la protection de la vie, la reconnaissance de la famille naturelle durable fondée sur le mariage, la liberté d’enseignement des parents…
Qui les a entendus ?
Face à cela, le programme écrit de Nicolas Sarkozy restait muet, jusqu’à la profession de foi du 2ème tour. Trois lignes contre l’euthanasie et le mariage homo, avec quelques réminiscences du Latran en 2007, c’est mieux que rien pour éviter le pire.
Aujourd’hui, on assiste à ce paradoxe : le vote des catholiques et des croyants sera décisif pour l’enjeu du scrutin et le nom du président de la République, alors même qu’ils n’ont pu en débattre suffisamment ni équitablement. Ce qui aurait été la moindre des libertés démocratiques. [...].
Alors, citoyens du Christ et de France, en liberté de foi avec le bulletin mais aussi en conscience et en prière jusque dans l’urne, décidez, vous aussi, d’un vote cohérent pour la vraie dignité de l’Homme.
En refusant le programme de François Hollande.
Refuser, c’est voter pour l’adversaire.
Et le seul adversaire encore en lice, que je sache, n’est autre que Nicolas Sarkozy.
Que vous le vouliez, ou non.
Texte de Frigide Barjot, parodiste et mère de famille catholique, sur "Le Blog de Robert Menard"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire