Les écosystèmes aquatiques sont pollués par des œstrogènes synthétiques provenant des pilules contraceptives. Les amphibiens, tout comme les poissons, sont affectés par ces substances. Les xénopes mâles, par exemple, produisent moins de vocalises viriles. Les femelles ne s'y intéressent donc pas...
Les pilules contraceptives contiennent un dérivé de l’estradiol (anciennement œstradiol) nommé éthinylestradiol (EE), qui empêche l’ovulation en inhibant l’action de l’hormone folliculostimulante FSH. Environ 50 kg seraient produits chaque année en Europe et finissent dans l'environnement.
En effet, le corps excrète ce composé au travers des urines et des fèces et les stations d’épuration actuelles ne peuvent pas le filtrer. De faibles concentrations d’éthinylestradiol peuvent avoir des effets néfastes sur des organismes aquatiques tels que les poissons. Leurs populations se composeraient de plus en plus de femelles.
Par ailleurs, celles-ci auraient tendance à éviter l’accouplement avec des mâles préalablement exposés à l’EE. Les conséquences de cette pollution seraient donc physiologiques et éthologiques.
Les écosystèmes aquatiques abritent également des amphibiens, dont la population mondiale déclinerait.
Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
L'être humain est il totalement à l'abri de ces modifications hormonales ? N'y a-t-il pas un risque de féminisation générale à court ou long therme ? On peut le dire aujourd'hui sur le ton de la plaisanterie, mais avec nos apprentis sorciers et les dérives possibles de demain..... jusque quand ?
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