Cet article n'est pas de mon cru mais j'y adhère pour une bonne partie. Je l'ai trouvé sur le blog d'Yves Ponroy qui rédige régulièrement des petits communiqués d'humeur sur son site "Chronique Libre". Il est heureux de constater que des Français, ne partageant pas forcément tous les mêmes idées, ont pris conscience de la situation critique de notre pays et regardent d'un oeil désabusé le barbottage des petites marionnettes que nous sommes entre les mains des grands financiers.
On peut abuser de la vie et brûler la chandelle par les deux bouts, mais survient toujours le moment où l’on reçoit la facture. C’est ce qui arrive aujourd’hui à la France qui découvre, avec stupeur, que son « modèle social » dont elle était si fière n’était qu’une vaste escroquerie.
On peut abuser de la vie et brûler la chandelle par les deux bouts, mais survient toujours le moment où l’on reçoit la facture. C’est ce qui arrive aujourd’hui à la France qui découvre, avec stupeur, que son « modèle social » dont elle était si fière n’était qu’une vaste escroquerie.
Observer la France depuis l’étranger donne un recul utile, d’autant que le débat sur ce sujet est totalement absent des médias français. En effet, les principaux sujets qui sont à l’origine du mal français sont strictement tabous : le système scolaire qui est la plus grosse entreprise spécialisée dans la fabrique de chômeurs, l’immigration qui est hors de contrôle et laisse entrer sur le territoire une population que le pays est incapable d’intégrer, une fonction publique pléthorique et un Etat providence incapable de maîtriser ses dépenses.
Pour bien comprendre la France, il faut savoir que le pouvoir réel est entre les mains d’une double oligarchie constituée d’une part de la haute fonction publique et, d’autre part, des syndicats. Ce dont les Français n’ont, dans leur grande majorité, pas pris conscience, c’est qu’ils vivent dans un état socialiste. Le parti politique étiqueté à droite, se trouve en fait plus à gauche que les partis de gauche européens. En France, le seul mot « libéral » qui dérive du mot latin liberalis, (relatif à une personne libre, en opposition à l’esclave) est devenu une injure, tant la société tout entière est imprégnée de socialisme étatique, aliénant. Le peuple Français, dans son ensemble, a remis son destin dans les mains de l’Etat, c’est lui que l’on appelle à la rescousse et qui doit s’occuper de tout, toujours et partout. L’état est le garant et le responsable universel, à tous les niveaux, d’une société Française devenue irresponsable…
1 – La majorité à l’Assemblée Nationale appartient avant tout aux fonctionnaires qui constituent un corps homogène, au-delà des clivages partisans. OUI, les fonctionnaires sont majoritaires au Parlement ! Les lois sont faites par une majorité de fonctionnaires qui ne cessent de voter des avantages de toutes natures pour ce corps de métier. C’est ainsi que le nombre de fonctionnaires représente plus de 20% de la population active, soit près du double de la moyenne Européenne ! Cette fonction publique pléthorique et tatillonne est non seulement un poids insupportable pour les autres travailleurs, mais en plus, elle édicte force règlements et contraintes qui stérilisent toute entreprise.
2 – Le deuxième pôle de l’oligarchie est constitué par les syndicats qui ont un poids excessif au regard de leur représentativité. Ils ne représentent que 12,5% des électeurs, mais les gouvernements cèdent à leurs revendications.
Des lois, votées démocratiquement au Parlement, peuvent être contestées dans la rue par une minorité active. Les syndicats, qui sont financés par des fonds publiques, peuvent tenir en otage tout un pays en exerçant un véritable chantage.
Il n’est pas exagéré de dire que la France vit sous une forme de collectivisme rampant dans lequel les entreprises sont toujours méprisées et corvéables à merci. Les Français ne parviennent pas à comprendre que seules les entreprises créent de l’innovation et de la richesse. Mais le transfert des richesses ne va pas des riches vers les pauvres, il est horizontal, il se fait du secteur privé vers le secteur public qui engloutit tout.
Des lois, votées démocratiquement au Parlement, peuvent être contestées dans la rue par une minorité active. Les syndicats, qui sont financés par des fonds publiques, peuvent tenir en otage tout un pays en exerçant un véritable chantage.
Il n’est pas exagéré de dire que la France vit sous une forme de collectivisme rampant dans lequel les entreprises sont toujours méprisées et corvéables à merci. Les Français ne parviennent pas à comprendre que seules les entreprises créent de l’innovation et de la richesse. Mais le transfert des richesses ne va pas des riches vers les pauvres, il est horizontal, il se fait du secteur privé vers le secteur public qui engloutit tout.
Une autre caractéristique de la société française réside dans des dogmes idéologiques intangibles qui subsistent malgré leur inadéquation à la réalité. On le voit par exemple dans nombre de lois sur le travail qui sont manifestement contre productives. Par exemple, la difficulté et le coût pour un employeur de rompre un contrat de travail, constitue un obstacle énorme à l’embauche. Les pays à faible taux de chômage sont des pays dans lesquels la flexibilité du travail est grande. Néanmoins la France reste accrochée à des structures obsolètes parce qu’elles sont conformes à son idéologie.
Si le gouvernement manque d’argent, il ne dit pas qu’il a trop dépensé, mais il dit qu’il faut augmenter les impôts ! Dans son ouvrage brillant intitulé « La France aveuglée par le socialisme » Le professeur de philosophie politique, Philippe Némo, rappelle que depuis les philosophes des lumières, les droits naturels de l’homme sont sa vie, sa liberté, ses biens. Or, la France est la championne du monde en matière fiscale et applique une politique confiscatoire qui l’appauvrit chaque jour davantage. Les Français n’ont pas de mots assez durs pour pourfendre les « paradis fiscaux » et aiment à se complaire dans un « enfer fiscal » : étrange peuple ! Les dépenses publiques représentent 56% des richesses de la France. Ce pays s’est désindustrialisé parce qu’il n’est plus compétitif. L’heure de vérité approche et nous allons assister, dans un premier temps à la faillite de l’Etat-Providence. Selon Philippe Némo, le réveil de la France interviendra « quand la pauvreté induite par la collectivisation de tous les ressorts de la vie sociale sera devenue insupportable. » Elle devra d’abord sortir du déni, prendre conscience, puis réaliser les réformes douloureuses. C’est son choix, c’est sa responsabilité. Faisons-lui confiance…
SI VOUS VOULEZ AVOIR UNE IDÉE DE L’INCOMPÉTENCE DU PERSONNEL POLITIQUE FRANCAIS ÉCOUTEZ CE QUI SUIT, PEUT ETRE ALLEZ-VOUS EN RIRE… MAIS SI VOUS ÊTES FRANCAIS VOUS ALLEZ AVOIR HONTE ET PLEURER!!!…
Gentils moutons, broutez en paix.....
2 commentaires:
incroyable la video ---inimaginable de la part d'un ministre du gouvernement!!!! beaucoup de choses vraies dans ce texte mais que peut on faire reelement,? nous n'avons aucun pouvoir reel. A.SO
incroyable surtout d'un ministére technique comme l'agriculture .
1 hectare = 10.000m2
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